L'Algérie premier pays à acquérir le chasseur furtif Su 57

Une délégation visitant un avion de chasse avec la photo d'un Sukhoï 57 en médaillon

L'Armée algérienne pourrait être le premier client du Russe Sukhoï pour son chasseur furtif Su 57. Selon le site spécialisé MENA Défense, l'Algérie aurait signé un contrat pour l'acquisition de 14 chasseurs Su 57. Sukhoï devrait livrer de fleuron de l'aviation de combat russe d'ici l'année 2025, au même titre que les Su 34 et les Su 35 commandés également.

« Les forces aériennes algériennes auraient aussi signé deux autres contrats pour 14 bombardiers Su-34 et 14 appareils de domination aérienne Su-35 » indique la même source. De quoi moderniser les appareils de l'Armée nationale populaire (ANP), surtout que le Su 57 est considéré comme un appareil de 5ème génération. Aussi, les deux parties ont signé « une option pour deux autres escadrons de 14 appareils pour chaque type d’avion... pour palier au retrait naturel d’appareils de la flotte de l’armée de l’air à l’avenir ».

La commande devra être livrée d'ici l'année 2025, selon les contrats signés. Dès lors, l'ANP déploiera deux escadres de Su-30MKA, une de Su-57, une de Su-35 et une de Mig-29M2 pour la chasse, deux escadrons de Su-24 modernisés et un autre de Su-34 pour la flotte de bombardiers.

https://youtu.be/_IVlfMyYzok

L'Algérie commande plusieurs modèles de Sukhoï

Les négociations autour de cette commande a duré longtemps, notamment pour l'achat des Su 34 et Su 35. Cela a coincé à plusieurs reprises au point où Alger a examiné l'idée de trouver d'autres fournisseurs que les Russes. Mais les deux parties ont fini par trouver un terrain d'entente l'été dernier.

En effet, à l'occasion de l'organisation du salon aéronautique MAKS à Moscou, en Russie, une délégation algérienne a fait le déplacement vers la capitale russe. Conduite par le commandant des forces aériennes, le général-major Hamid Boumaïza, la délégation a examiné in situ le Su 57 sous toutes ses coutures. Selon la même source, Boumaïza, ancien pilote de Mig 29, était l'un des rares étrangers à essayer l’avion furtif russe sur simulateur. « C’est lui qui aurait tranché sur l’avenir des acquisitions de l’armée de l’air après cinq années de tergiversations et de perte de temps », a-t-on indiqué.

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