Procès EvCon : Ce qu'a répondu Issad Rebrab au juge

Le patron de Cevital Issad Rebrab et deux images de lui dans le box des accusés dans un tribunal

Le procès de l’homme d’affaires Issad Rebrab s’est ouvert ce mardi 31 décembre au tribunal Sidi M’hamed à Alger. L’homme d’affaires comparaît actuellement devant le juge dans son dossier relatif à l'entreprise EvCon.

Issad Rebrab est poursuivi pour notamment « fausses déclarations, surfacturation dans des opérations d’importation, de mouvements de capitaux vers l’étranger et importation de matériel usager » dans l’affaire EvCon.

La séance qui s’est ouverte vers 9 heures a été levée durant une heure pour amener un traducteur pour l’ingénieur autrichien, Serdar Calijka, chef de la filiale autrichienne de Woojin qui s’exprime en anglais. Ce dernier a été sollicité par les avocats de la défense, en sa qualité d’ingénieur ayant supervisé la conception des équipements destinés à l’usine EvCon.

Après la reprise du procès, Issad Rebrab qui s’exprimait en kabyle a réfuté toutes les accusations portées contre lui. « Cevital est une entreprise qui a très bien réussi. Elle n’a pas besoin d’argent sale pour son évolution. Notre succès est tout à fait légal » a-t-il à la juge.

La juge a demandé à Rebrab de lui expliquer pourquoi avoir renouvelé une demande à l'ANDI au nom d'EvCon, et avec des "factures surestimées", alors que la même demande a été rejetée quand elle a été formulée par Cevital. « Je suis le président du conseil d’administration de Cevital, et ce n’est pas de mes prérogatives de faire ce genre de démarche. C’est le travail du Directeur général » a-t-il répondu.

Les machines d'EvCon conçues en Corée du Sud, selon Rebrab

La juge a également demandé à Issad Rebrab d’expliquer comment se fait-il que les machines d’EvCon ont été conçues en Corée du Sud alors qu'il n'y a aucune trace de facture avec la société sud-coréenne. L’homme d’affaires explique alors que c’est la société autrichienne, détentrice de cette technologie, qui a coordonné les opérations avec les huit sociétés étrangères qui ont réalisé le projet EvCon. Issad Rebrab a expliqué à la juge que EvCon a payé la facture des machines livrées et finalisées à la société autrichienne qui, elle, a payé les autres sous-traitants de plusieurs nationalités.

Lire aussi : Libération provisoire d'Issad Rebrab : La justice a tranché

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