18 migrants algériens disparus en mer depuis une semaine

Une barque transportant des immigrants clandestins, appelés communément

Dix-huit jeunes Algériens sont portés disparus depuis une semaine, après une tentative de traverser la mer Méditerranée. Leurs familles et proches interpellent les autorités pour qu'elles trouvent des renseignements sur leurs enfants, selon un article du quotidien El Watan.

En effet, ils sont dix-huit et ils ont disparu en mer depuis une semaine. Ces jeunes issus des wilayas de Annaba (4) et Guelma (14) ont pris la mer depuis la baie Ouest de Chetaïbi, dans la wilaya de Annaba. Depuis, leurs proches vivent dans l'inquiétude parce qu'ils n'ont pas donné signe de vie.

Il sera difficile pour les pouvoirs publics d'agir dans ce genre de situations. A vrai dire, il n'y a que le ministère des Affaires étrangères (MAE) qui a un rôle à jouer. Un rôle limité, faut-il le préciser. En effet, le MAE pourra uniquement prendre contact avec les représentations diplomatiques algériennes des pays concernés par ce phénomène, en l'occurrence l'Italie, l'Espagne et la Tunisie.

Que fera le ministère algérien des Affaires étrangères ?

Les ambassades et les consulats algériens dans ces pays auront la tâche de prendre attache avec ses autorités. Il s'agit ainsi de savoir si ces dernières ont interpellé ces Algériens pour immigration clandestine. Mais pour cela, les jeunes harraga devraient révéler leurs véritables identités, cela au cas où ils auraient atteint la rive nord de la Méditerranée.

D'ailleurs, c'est ce qui s'est passé avec les quinze harraga disparus en mer depuis 2017. Le ministre des Affaires étrangères, ,Sabri Boukadoum a même évoqué leur cas la semaine dernière, dans une réponse à un député de l'Assemblée nationale.

Les familles des quinze harraga qui ont embarqué à partir d'une plage de la wilaya de Boumerdes avaient saisi le MAE algérien. Après des contacts avec les représentations diplomatiques en Tunisie, au Maroc, en Espagne et en Italie qui ont, à leur tour, pris attache avec les autorités des pays concernés, le département de Sabri Boukadoum n'a reçu aucune information prouvant la présence des jeunes harraga dans ces pays.

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