Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, a révélé que plus de 8 millions d'Algériens vivent sans couverture sécuritaire. Ces Algériens vivent dans 15 000 "zones d'ombre" recensées en Algérie par les services de son département.
Selon le ministre de l'Intérieur, qui s'exprimait à la télévision nationale, 8.5 millions d'Algériens vivent dans des zones d'ombre non-couvertes sur le plan sécuritaire. Il a affirmé que le recensement de ces zones d'ombres s'est fait à la faveur d'une opération marathonienne menée par les walis et les chefs de daïras.
Les responsables locaux sont tenus d'avoir une vue sur toutes les zones d'ombres existantes en Algérie. A travers eux, c'est l'Etat algérien qui a un regard entier sur toutes ces zones. D'ailleurs, ce recensement a été effectué pour qu'il y ait un équilibre entre les différentes régions d'Algérie, notamment en matière de couverture sécuritaire.
Dans le même ordre d'idées, Kamel Beldjoud trouve inconcevable que des Algériens vivent dans le confort et le luxe, au moment où d'autres se trouvent dans une pauvreté interminable.
Dans le même contexte, le ministre espère que le citoyen vivant dans ces zones d'ombre pourra participer à la surveillance des projets. Et dans la perspective de faire sortir ces zones de l'ombre, l'Etat a mobilisé 126 milliards de dinars. Pas moins de 2 000 projets sont inscrits dans ces zones d'ombre, précise encore le ministre de l'Intérieur, Kamel Beldjoud.
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