Les services de sécurité de la wilaya d’Oran, dans l’ouest de l’Algérie, ont arrêté un homme âgé d’une soixantaine d’années. Le prévenu est accusé de "sorcellerie, de fraude et d'escroquerie", rapporte, mercredi 17 juin, le journal arabophone Ennahar

Selon la même source, l'accusé opérait chez lui, dans le quartier El Hamri. Un client lui aurait versé plusieurs sommes d'argent pour "se débarrasser d’une malédiction ou gagner en chance". Une perquisition du domicile du présumé charlatan, effectuée par les services de sécurité, a permis de découvrir des livres de sorcellerie, des talismans, un encrier et d’autres objets. L’accusé a été placé en détention provisoire en attente de son procès.

Il faut dire que ces dernières années, le phénomène du charlatanisme fait ravage en Algérie. Au début du mois, un gardien de cimetière et trois de ses complices ont été placés sous mandat de dépôt par le tribunal de Aïn Beïda, dans la wilaya d’Oum-El-Bouaghi. Les quatre malfaiteurs ont vendu "des organes humaines issus de cadavres à des sorciers".

Vente d'organes humains à des fins de sorcellerie

Les services de sécurité ont arrêté le gardien du cimetière de la ville de Aïn Beïda en flagrant délit de profanation de tombes. Il récupéraient des organes humains à partir de corps déterrés pour les vendre aux charlatans.

Le gardien du cimetière (M. M.), âgé de 35 ans, ainsi qu’un employé de la mairie, chargé de creuser les tombes (B. A.), ont été reconnus coupables. Le scandale a éclaté au grand jour lorsque les policiers ont arrêté un homme, âgé de 38 ans, qui s’apprêtait à profaner des tombes dans un cimetière de la ville de Aïn Beïda, en possession d’un couffin contenant des organes humains.

Les investigations ont permis aux enquêteurs d’identifier et d’arrêter deux autres complices, une femme âgée de 49 ans et un homme de 50 ans. Les mis en cause ont été déférés devant le tribunal pour les chefs d’accusation de "profanation de tombes", "atteinte aux morts" et "détention d’organes humains déterrés pour commercialisation à des fins de sorcellerie".

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