L’analyste politique algérien Idris Rebbouh a estimé, dans une déclaration accordée mercredi 24 juin à Radio Sputnik, que le Maroc exerçait de la « provocation diplomatique envers l’Algérie ». Il explique, par ailleurs, que l’armée algérienne se préparait depuis plusieurs années pour faire face à tout danger provenant des frontières ouest.
Idris Rebbouh est revenu sur la décision algérienne de construire une base militaire près de la frontière, en réponse à une décision similaire des forces royales marocaines. Il indique que la réaction algérienne est « tout à fait normale pour un pays qui veut préserver sa sécurité nationale et renforcer ses moyens de défense ».
L’analyste politique explique que les forces armées algériennes « sont préparées depuis plusieurs années » pour faire face à n’importe quel danger. D’autant que « le Maroc n’as pas respecté les frontières entres les deux pays, qu’il a déjà transgressées en 1963 ».
En effet, l’Algérie a décidé de répondre aux provocations marocaines en lançant le projet de construction d’une nouvelle base militaire près de la frontière entre les deux pays. Cette décision vise le renforcement des mesures sécuritaires au niveau des frontières ouest du pays. Mais aussi et surtout répondre à un projet similaire entrepris par les autorités militaires marocaines. En effet, l’Algérie voit d’un très mauvais œil les manœuvres suspectes du royaume chérifien à 38 kilomètres de son territoire.
L'annonce par le Maroc de la construction d’une base militaire à Jérada, près de la frontière, n’a pas laissé l’Algérie indifférente. Celle-ci a décidé d'agir en appliquant le principe de la réciprocité. Ainsi, l’Algérie envisage d’ériger une base militaire stratégique en face de l’infrastructure militaire marocaine. Cette décision vise à contrer les manœuvres suspectes du royaume chérifien qui constitueraient une menace pour la sécurité nationale algériennes.
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