Bekkat Berkani : « Nos ressortissants qui sont vaccinés ont le droit de rentrer sans subir le confinement »

Dr. Mohamed Bekkat Berkani sur fond d'une personne vaccinée

Le Dr Mohamed Bekkat Berkani, membre du Comité scientifique de suivi de la pandémie de coronavirus, s'est exprimé sur la très controversée mesure de confinement des ressortissants algériens qui rentrent au pays. Dans une déclaration au site d'information TSA, ce jeudi 24 juin, Bekkat Berkani a déclaré que « nos ressortissants vaccinés ont le droit de rentrer sans subir le confinement ».

Ainsi, un nouveau pas a été franchi dans le sens de la suppression de la mesure très décriée du confinement (5 jours) des arrivants en Algérie.  « J'ai déjà eu à le dire : le test PCR de moins de 36 h et à l’arrivée un test antigénique suffisent », assure le Dr Mohamed Bekkat Berkani.

Le membre du Comité scientifique a ajouté qu'« il faut juste dire aux gens d’aller se confiner chez eux », précisant : « Je parle des ressortissants qui viennent de pays où la vaccination a dépassé un certain stade : la France métropolitaine, la Grande-Bretagne, l’Espagne et l’Italie qui sont bien avancés en matière de vaccination ».

Le praticien conclut, donc, que « nos ressortissants qui sont vaccinés ont le droit de rentrer sans subir le confinement. Je pense, ajoute-t-il, qu’il y a lieu d’alléger le dispositif et aussi d’augmenter le nombre de vols. On ne peut pas continuer comme cela ».

Par ailleurs, le membre du comité scientifique a considéré que « les Algériens ont ‘’décidé’’ que l’épidémie est derrière eux. Et c’est une erreur fondamentale. L’été est propice aux rassemblements en tous genres. On parle de la réouverture des salles des fêtes. Des cérémonies de mariages se tiennent dans des hôtels et dans des domiciles et dans des villas louées…tout cela est préoccupant », avertit-il. Le Dr Mohamed Bekkat Berkani incombe la responsabilité de cette situation aux autorités sanitaires.

« Le ministère de la Santé ne joue pas le jeu »

« Depuis des mois, nous disons qu’il faut communiquer car nous avons droit à la vérité. Le ministère de la Santé n’a pas joué le jeu. Il nous donne le nombre de cas qui échouent dans les hôpitaux publics mais on ne connaît pas le nombre de cas qui atterrissent chez les médecins du secteur privé et qui ne sont tout simplement pas comptabilisés. Et cela, on le tient de l’association des biologistes médicaux », déplore-t-il.

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