La famille de Abdelaziz Bouteflika espionnée par le Maroc grâce à Pegasus

Montage : Saïd Bouteflika, drapeau du Maroc et cascade de symboles numériques

Le journal et média français Le Monde a publié, aujourd'hui 20 juillet, une enquête menée sur les 6000 numéros inclus sur la liste des personnalités et journalistes espionnés grâce au logiciel israélien Pegasus. Dans cette enquête, Le Monde affirme que l'Algérie et Saïd Bouteflika, frère du président déchu Abdelaziz Bouteflika, ont été victimes du logiciel espion mandaté par le Maroc.

Dans l'enquête du journal Le Monde, on apprend que Saïd Bouteflika et d'autres membres de la famille du président déchu Abdelaziz Bouteflika auraient été sélectionnés pour être espionnés grâce au logiciel Pegasus. Le pays mandataire de ce ciblage : Le Maroc. Le contexte : Le Hirak battait son plein en Algérie et le pays pouvait aisément être déstabilisé.

Le Maroc a visé plus de 6000 numéros algériens avec Pegasus

En Algérie, le client marocain de NSO Group et utilisateur du spyware Pegasus aurait sélectionné plus de 6000 numéros. Parmi eux : des responsables politiques, des journalistes, des diplomates, des hauts fonctionnaires, des activistes et même des militaires. D'après l'enquête du journal Le Monde et les données partagées par Forbidden Stories et Amnesty International, le Maroc est un gros utilisateur du spyware.

On y retrouve notamment les téléphones des frères et sœurs de l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika : Saïd, Nacer et Zhor Bouteflika, et ceux de chefs des services de renseignement de l’époque : Bachir Tartag, Wassini Bouazza et Ali Bendaoud, et le numéro de l’actuel chef de l’État-major algérien Saïd Chengriha. Des personnalités politiques, « oligarques » et proches du pouvoir algérien sont cités : Ali Haddad, Noureddine Bedoui et Lotfi Nezzar (fils du général Khaled Nezzar). Y figurent aussi des diplomates comme Ramtane Lamamra et Abdelaziz Rahabi. Et des avocats comme Zoubida Assoul.

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