L'Algérie au cœur des discussions de la diplomatie israélienne au Maroc

L'Algérie a été évoquée lors des discussions entre le ministre des Affaires étrangères israélien et son homologue marocain. C'est ce qu'a révélé le chef de la diplomatie de l'État hébreu au terme de sa visite effectuée au Maroc, jeudi dernier, indiquent plusieurs sources médiatiques, dont l'agence de presse française (AFP).  

Dans une première historique, le ministre des Affaires étrangères israélien Yaïr Lapid a effectué une visite au Maroc, jeudi 12 août. Un programme chargé était au menu de cette virée qui intervient sept mois après la normalisation des relations entre Rabat et Tel-Aviv.

Ainsi le ministre des Affaires étrangères israélien a eu notamment à s'entretenir avec les hauts responsables du royaume chérifien. À l'issue de sa visite, Yaïr Lapid a révélé qu'au cours de sa discussion avec son homologue marocain le cas de l'Algérie a été évoqué. Les deux diplomates ont soulevé leurs « inquiétudes au sujet du rôle joué par l’Algérie dans la région, son rapprochement avec l’Iran et la campagne qu’elle a menée contre l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’Union africaine ».

Cette sortie, qui ne sera certainement pas du gout d'Alger, risque d'envenimer encore davantage les relations déjà tendues entre l'Algérie et le Maroc. Pourtant, il y a quelques jours, le roi du Maroc Mohammed IV a appelé le chef de l'État algérien à enterrer la hache de guerre pour écrire une nouvelle page. Dans un discours à la nation prononcé samedi 31 juillet 2021 à l'occasion du 22e anniversaire de son accession au trône, il a exhorté les autorités algériennes d'ouvrir les frontières entre les deux pays.

Il est à rappeler que l'Algérie, connue pour son soutien indéfectible pour la cause palestinienne, s'est opposée ouvertement à l'adhésion d'Israël au sein de l’Union africaine comme membre observateur. Alger mène, en effet, une bataille sans relâche contre cette décision, d'où « l'inquiétude » d'Israël.

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