Le judoka Fethi Nourine écope d'une sanction de 10 ans

Photo du judoka algérien Fethi Nourine, aux JO de Tokyo 2020, suspendu pour avoir refusé d'affronter un israélien

La sanction est tombée dans l'affaire du judoka algérien Fethi Nourine et de son entraineur Amar Benyekhef, qui ont refusé d'affronter un adversaire israélien lors des derniers Jeux olympiques de Tokyo 2020. La  Fédération internationale de Judo a décidé de frapper fort et d'en faire un exemple en infligeant à Fethi Nourine et son coach une suspension de 10 années chacun.


Le judoka algérien Fethi Nourine et son entraîneur Amar Benikhlef ont donc écopé d'une suspension de 10 ans, de toutes manifestations et activités organisées ou autorisées par la Fédération internationale de Judo (FIJ) et ses Fédérations. Ils ont été jugés coupables d'avoir dérogé aux « règles de la charte olympique », a déclaré ce mardi 7 septembre à l'agence de presse algérienne (APS) une source très proche du dossier.

La suspension, effective à compter du 23 juillet 2021, a été notifiée à l'athlète et son coach. Elle a été prise par la Commission disciplinaire de la FIJ, nommée par le président de l'instance Marius Vizer lors de sa réunion, informant les deux intéressés que cette décision est susceptible  d’appel devant le Tribunal arbitral du Sport.

Le délai de recours est 21 à compter de la réception de la décision prononcée. La commission a également notifié sa décision à la Fédération algérienne de judo (FAJ), au Comité olympique et sportif algérien (COA), à la Fédération africaine de Judo (UAF) et au Comité international olympique (CIO).

Fethi Nourine avait refusé d'affronter un israélien aux Jeux olympiques de Tokyo 2020

Le 23 juillet dernier, lors des Jeux olympiques de Tokyo 2020, Fethi Nourine avait décidé de se retirer de la compétition, refusant d'affronter un adversaire israélien, une décision jugée par le CIO comme « contraires aux règles de la charte olympique ».

Le 6 août 2021, le comité exécutif de la FIJ avait décidé d'engager une procédure disciplinaire à l'encontre de Fethi Nourine et de son entraîneur Amar Benikhlef, jugeant que leur comportement relève pleinement de l'article 50 de la Charte olympique interdisant toute « sorte de manifestation ou de propagande politique, religieuse ou raciale dans tous les sites ou autres zones olympiques », et de soumettre le cas à la Commission disciplinaire de première instance de la FIJ.

Fethi Nourine réagit à sa suspension de 10 ans par la FIJ

Régissant à cette lourde sanction, le judoka Fethi Nourine a déclaré ce mardi 7 septembre sur la chaîne Echourouk TV qu'il fera appel auprès de la FIJ, non sans affirmer que « cette lourde sanction de la FIJ a été rendue possible grâce à la complicité de responsables du judo algérien », accusant « notamment Mohamed Meridja ».

Pour Fethi Nourine, « cette lourde sanction de la FIJ constitue également un avertissement pour tous les sportifs algériens qui auront l'intention de boycotter les athlètes israéliens lors des rendez-vous sportifs mondiaux ».

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