57 imams algériens débarquent en France

Cinquante-sept imams algériens ont été détachés et ont rejoint la France où ils exerceront dans différentes mosquées de ce pays. C'est ce qui ressort d'un communiqué de la grande mosquée de Paris rendu public samedi 11 septembre 2021 sur sa page Facebook. Avant de rejoindre leurs lieux d'affectation respectifs, ces imams ont pris part à un séminaire avec le recteur de la grande mosquée de la capitale française, Chems-eddine Hafiz, ajoute la même source.  

« Aujourd’hui, rencontre avec les 57 imams nouvellement détachés par l’Algérie à la Grande Mosquée de Paris. Ils ont participé à un séminaire avec le recteur Chems-eddine Hafiz et dispenseront bientôt leur aide et leur savoir dans toute la France », a indiqué en effet la mosquée de Paris dans son communiqué.

Le recteur Chems-eddine Hafiz a également rencontré ces mêmes imams. « Aujourd’hui, j’ai rencontré les 57 imams détachés par l’Algérie à la Grande Mosquée de Paris. Après avoir effectué les 10 jours de confinement à leur arrivée d’Algérie, ils ont participé à l’ultime séminaire que j’ai présidé. Je leur ai donné les orientations générales pour leur ministère durant leur détachement dans les mosquées de France. Les nouveaux imams détachés ont effectué une séance de média training et ont eu les premiers contacts avec leurs responsables. Je leur souhaite bonne route vers les mosquées de France », a-t-il affirmé sur sa page Facebook.

Gestion des mosquées en France : le bras de fer continue

Il est à noter que ces imams ont été recrutés après un concours qui a eu lieu en Algérie. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que l'Algérie envoie des imams en France pour y officier dans différents lieux de culte dans ce pays.

Il faut dire que la gestion des mosquées a toujours constitué un point de discorde entre certains pays musulmans dont l'Algérie et la France d'Emmanuel Macron. Ce dernier veut mettre fin « aux influences étrangères exercées sur l’islam de France », et ce en mettant en place un Conseil national des imams (CNI). Ce projet tarde cependant à voir le jour à cause de la résistance de certains de ces pays.

Retour en haut
Share via
Copy link