À quand le voyage vers l'Algérie sans test PCR ?

Pour entrer en Algérie, le voyageur est soumis à un protocole sanitaire lié au covid-19. Il s’agit notamment de la présentation d’un test PCR à son arrivée aux ports et aux aéroports du pays. Une situation qui soulève des interrogations d’autant plus que la majorité des pays ont levé toutes les restrictions sanitaires pour les voyageurs.

Depuis la réouverture partielle des frontières en juin 2021, les voyageurs à destination de l’Algérie sont soumis à un strict protocole sanitaire en raison de la pandémie de covid-19. Un protocole qui est d’ailleurs exigé partout dans le monde en raison de l’ampleur de la crise sanitaire.

Mais avec l’amélioration de la situation sanitaire, la majorité des pays ont décidé de lever toutes les restrictions liées aux voyages. C’est le cas par exemple de la France où depuis le 1er août dernier, les voyageurs ne sont soumis à aucun protocole sanitaire à leur arrivée, et ce, quel que soit leur pays de provenance. C’est le cas aussi de l’Italie, l’Espagne, le Maroc, le Canada, l’Egypte et de nombreux autres pays.

Ce n’est malheureusement pas le cas pour l’Algérie. En effet, malgré l’amélioration de la situation sanitaire avec un nombre insignifiant de nouveaux cas de contaminés au covid-19, les autorités algériennes ont décidé de maintenir les restrictions sanitaires aux frontières. Pour venir au pays, il faut présenter un pass vaccinal datant de moins de neuf mois ou un test PCR négatif de moins de 72 heures pour les non vaccinés contre le covid-19.

Le maintien du protocole sanitaire soulève le courroux des voyageurs

Le maintien du protocole sanitaire au niveau des ports et des aéroports algériens a soulevé le courroux des voyageurs. Ces derniers n’arrivent pas à saisir en effet les raisons qui poussent les autorités algériennes à exiger un test pour les voyageurs à leur arrivée alors que ce dernier n’est plus exigé par les autres pays à travers le monde. Un état de fait soulevé par un député de l’émigration qui affirme avoir interpellé les autorités algériennes sur la question.

Dans une publication sur sa page Facebook, le député algérien Fares Rahmani a lancé, jeudi 27 octobre, un appel à lever les restrictions sanitaires pour les voyageurs à destination du pays. "Nous avons demandé et nous demanderons encore de mettre fin à l’exigence du test PCR pour les voyages vers l’Algérie", écrit le député qui rappelle que la majorité des pays ont levé l’ensemble des restrictions sanitaires liés au voyage.

Un test PCR facturé à 182 euros

Le député Fares Rahmani est allé jusqu’à affirmer que le maintien du test "fait l’affaire des laboratoires étrangers". Il a partagé d’ailleurs la facture que lui a envoyée un passager qui s’apprête à rentrer au pays. Le test effectué par ce voyageur en date du 27 octobre a été facturé à 182 euros dans un laboratoire en Italie comme le montre le document publié par le parlementaire.

Le député estime que les frais de ces tests sont des charges en plus pour les Algériens établis à l’étranger. "Il s’agit de frais qui auraient pu être dépensés en Algérie. On ne peut pas faire de l’Algérie la porte de l’Afrique si on ne supprime pas ce protocole sanitaire aux frontières", écrit Fares Rahmani. Ce dernier a cité à titre d’exemple qu’une famille de 5 membres devrait payer la somme de 910 euros en tests pour se rendre en Algérie.

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