Air Algérie : les enseignants du supérieur veulent des billets moins chers

Avion d'Air Algérie, 7T-VKS

L’une des préoccupations des enseignants du supérieur est les prix pratiqués par la compagnie nationale Air Algérie. En effet, ceux-ci veulent des réductions substantielles, notamment pour les lignes intérieures. Une demande qui sort un peu de l’ordinaire, puisque, jusque-là, Air Algérie n’a été critiquée que pour les prix des vols internationaux – jugés exorbitants.

Cette demande, plus ou moins inattendue, figure bel et bien sur la plateforme des revendications du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) qui a été transmise au ministère de la tutelle. Et, d'après le journal arabophone Ennahar, qui dit détenir une copie de ladite plateforme, « le CNES a demandé au ministère de conclure une convention avec la compagnie aérienne pour des réductions tarifaires au profit des enseignants, concernant notamment les lignes vers le sud du pays ».

Parmi les motivations qui l’ont poussé à formuler une telle demande, le CNES cite le fait que de nombreux enseignants, issus au nord du pays, exercent dans des universités situées dans les différentes wilayas du Sud, ce qui rend leur déplacement à la fois coûteux et pénible.

Lignes aériennes intérieures : des prix peu abordables pour un enseignant algérien

Il faut noter qu’en plus des réductions des tarifs d’Air Algérie, le CNES a porté également plusieurs revendications relatives à l’amélioration de la situation socioprofessionnelle des enseignants du supérieur et de la recherche.

Il en reste que les transports de ceux qui exercent loin de chez eux sont l’une des préoccupations majeures. Pour un enseignant habitant dans le Nord et qui travaille à Tamanrasset, il faudra dépenser presque 50'000 dinars pour un aller-retour en avion, ce qui dépasse largement la moitié d’un salaire. S’y rendre par route est, c’est vrai, beaucoup moins cher, mais il faut compter quelque 40 heures pour un aller simple, ce qui peut être très fatigant, notamment durant les périodes de grandes chaleurs. Pour un enseignant exerçant à Adrar, pour citer un autre exemple, un aller-retour à bord d’Air Algérie coûte dans les 25'000 dinars, ce qui est aussi exorbitant.

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