Harraga dans le train d'atterrissage d'un avion Air Algérie : Ce que révèle l'enquête

Train d'atterrissage - Avion - Air Algérie

Les premiers éléments de l’enquête menée par la Direction générale de la sécurité intérieure, suite à la découverte d’un jeune harraga algérien dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air Algérie à l'aéroport d'Orly (France) en provenance de l’aéroport international d’Oran, ont été dévoilés.

Embarqué clandestinement à l’aéroport international d’Oran, et caché dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air Algérie, un jeune Algérien a été appréhendé, le 28 décembre 2023 à l’aéroport Paris-Orly par la Police des frontières (PAF) française. Âgé entre 20 et 30 ans, le jeune Algérien était dans un état grave. Il était en « hypothermie sévère », ce qui signifie qu’il était gelé au moment de sa découverte, selon le parquet de Créteil.

Tandis que le jeune homme était transporté dans un hôpital de Créteil, une enquête a été ouverte en France et confiée à la gendarmerie des transports aériens. En Algérie aussi, les autorités ont ouvert une enquête pour comprendre comment ce jeune a pu s’introduire clandestinement dans l’appareil d’Air Algérie et tromper ainsi la vigilance du dispositif sécuritaire de l’aéroport d’Oran.

Des policiers et des responsables à l’aéroport cités par l’enquête sur l'Algérien découvert dans l'un avion d'Air Algérie

Selon un communiqué publié, jeudi 4 janvier, par le ministère de l’Intérieur, les enquêtes menées par la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) sur les lieux ont prouvé « la responsabilité directe de sept fonctionnaires de la Police aux frontières (PAF) relevant de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), du commissaire, chef de la deuxième brigade de la PAF à l’aéroport d’Oran et du commissaire principal chargé de la sécurité de l’aéroport ».

Les enquêtes ont également révélé « la responsabilité directe d’un technicien en mécanique à Air Algérie, et la responsabilité, au niveau administratif, du directeur technique d’Air Algérie, du directeur de l’aéroport d’Oran et du directeur régional de l’Entreprise de gestion des aéroports à Oran (EGSO) ». Selon le communiqué, des « mesures administratives spécifiques seront prises à l’encontre des responsables régionaux et centraux à la DGSN ».

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