«Des parties destructrices» sont derrière la hausse des prix, selon le ministre du commerce

Photo : Rezig Kamel

Afin de justifier son échec dans la gestion de son secteur, le ministre du commerce Kamel Rezig s'est distingué une nouvelle fois sur les réseaux sociaux par des justifications du moins insensées. En effet, pour expliquer la flambée des prix et la rareté de certains produits, le ministre a partagé une publication où il incombe la responsabilité à des "qui ont pour objectif d' "inciter la rue à l'anarchie".

Le ministre du commerce reprend les commentaires de la revue El Djeïch pour justifier ses échecs. Pourtant, dès son installation Kamel Rezig a promis énormément de choses aux Algériens. Ainsi, du seuil maximum de 60 dinars promis aux Algériens, la pomme de terre a pris son envol et s’échange au marché à 100 dinars. Les autres légumes ont également suivi la même tendance alors que l’Algérien fait face à des pénuries de certains produits tels que le lait et l'huile de table.

https://www.facebook.com/KamelRezigDz/posts/323351495861804

Réponses idéologiques à des questions concrètes

Kamel Rezig qui a habitué les Algériens à ses sorties "théâtrales" au moment où ils font face à une flambée sans précédent des produits de première nécessite, justifie cette situation par des facteurs qui ne sont pas rationnels. Pour le ministre du commerce, la hausse des prix et la rareté de certains produits sont dues "à certaines parties destructrices qui ont pour objectif d'inciter la rue à l'anarchie". Dans cette publication, "ces parties ont aussi incité à des grèves pour porter atteinte aux institutions de l'Etat".

Ces explications sont considérées par des observateurs "comme une fuite en avant d'un ministre qui a démontré son incompétence". "La hausse des prix et la rareté des produits sont une des conséquences de la gestion hasardeuse du secteur du commerce par un ministre qui répond toujours à côté de la plaque", selon un internaute. Une hausse des prix qui s'explique, selon les spécialistes, par la dépréciation du dinar et qui répond surtout à la loi de l'offre et de la demande en Algérie.

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