L'ancien sélectionneur de l'équipe d'Algérie Lucas Alcaraz a eu gain de cause auprès de la FIFA dans son affaire l'opposant à la Fédération algérienne de football (FAF). Cette dernière est sommée de verser environ 1,3 million d'euros (plus de 27 milliards de centimes) d'indemnités de rupture de contrat à l'Espagnol.
La mission de Lucas Alcaraz (53 ans) à la tête de barre technique de l'équipe nationale algérienne avait pris fin en octobre 2017. Soit six mois seulement après sa nomination à ce poste. L'Algérie avait perdu toutes ses chances de se qualifier à la Coupe du monde 2018, en Russie.
Néanmoins, l'ancien entraîneur de Grenade a considéré que ce limogeage était « abusif » et « arbitraire ». Selon lui, la sélection algérienne de football était «déjà éliminée» de la course au Mondial-2018 bien avant qu'il ne prenne ses fonctions. Il a alors décidé d'introduire un recours devant la FIFA pour faire valoir ses droits. Son contrat qui le liait à la FAF ne prenait fin qu'en 2019.
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La FAF déposera un recours
Le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, avait affirmé précédemment que son instance n'allait débourser aucun centime à Alcaraz. « On ne peut pas payer quelqu'un avec qui nous sommes en procédure. Quand la FIFA rendra son verdict, si on se sens lésés par rapport à la décision de l'instance mondiale, nous aurons le droit à un recours au niveau du TAS et nous allons continuer la procédure » , avait déclaré le patron de la FAF à la presse locale.
Désormais que la FIFA s'est prononcé, la FAF introduira sûrement un recours auprès du TAS de Lausanne afin de protester contre cette décision qui pourrait coûter cher à la Fédération algérienne qui doit payer le montant fixé par l'instance mondiale sous trente jours.
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