La circulation aérienne à l'aéroport international d'Alger connaît une perturbation depuis mercredi 2 novembre, en raison d'un épais brouillard qui couvre Alger. C'est la seconde fois, puisque le trafic aérien dans la capitale algérienne a connu les mêmes perturbations la semaine dernière.
En effet, la visibilité étant réduite, voire nulle, de nombreuses compagnies ont dû dérouter leurs appareils, y compris ce jeudi 3 novembre, vers d'autres aéroports, car les pilotes sont incapables de se poser sur la piste d'atterrissage de l'aéroport international d'Alger. Dans de telles situations, les membres de l'équipage ne prennent aucun risque.
Aussi, les atterrissages ne sont pas les seuls concernés par les perturbations. Les contrôleurs aériens n'autorisent pas, non plus, les décollages, car même ces opérations ne sont pas faciles face à l'épais brouillard qui couvre la capitale algérienne. C'est ainsi que des départs ont été retardés d'au moins deux heures. De même que les arrivées.
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Aéroport d'Alger : Des vols retardés, d'autres déroutés
En fait, les compagnies préfèrent retarder le décollage pour ne pas devoir dérouter le vol, comme l'a fait la compagnie espagnole Volotea qui a préféré retarder son vol Bordeaux-Alger au lieu d'affronter les difficultés dans le ciel d'Alger. D'ailleurs, même le vol retour a été retardé de deux heures, tout comme le vol aller. Et justement, Volotea a retardé son vol pour ne pas faire comme Transavia qui a été obligé de dérouter son appareil vers un aéroport espagnol pour y attendre une amélioration de la situation à Alger.
Cet aléa atmosphérique intervient pour la seconde fois en une semaine. Cela est arrivé vendredi dernier de la même façon avec un brouillard épais qui a causé des perturbations dans le trafic aérien à l'aéroport international d'Alger. Des vols ont été déroutés alors que d'autres ont dû être retardés pour ne pas mettre la vie des passagers en danger.