Il était clair que ceux qui ont oublié d'envoyer la convocation de l'international algérien de Toulouse FC Fares Chaïbi, en novembre 2022, allaient faire une bourde plus plus grave encore. C'était une question de temps, et à la Fédération algérienne de football (FAF), le scandale n'était pas vraiment assez fort, même si cela avait engendré chez le club toulousain un refus de libérer le jeune joueur.
En cette fin main 2023, un nouveau scandale a éclaté du côté de l'instance présidée par Djahid Zefizef. Mais cette fois, le scandale est de plus grande envergure et pourrait engendrer un limogeage. Apparemment, le secrétaire général de la FAF, Mounir Debichi, est le premier bouc-émissaire qui doit payer pour cette bourde monumentale. Il aurait été limogé le mardi 30 mai.
En fait, le scandale est en lien avec l'équipe nationale féminine. Le scandale, c'est qu'à la Fédération algérienne de football, l'on a oublié d'inscrire l'équipe nationale féminine aux éliminatoires des Jeux olympiques de Paris 2024. Il est clair qu'une telle omission est impardonnable et elle ne peut être « l'œuvre » d'une seule personne, surtout qu'il était possible d'y remédier si la prise de conscience avait eu lieu plus tôt.
Sports Zidane menace-t-il le poste de Didier Deschamps ?
L'équipe d'Algérie féminine ne peut plus participer aux éliminatoires des JO 2024
En effet, il est trop tard pour l'équipe d'Algérie féminine. Elle ne pourra pas prétendre à la participation aux qualifications des JO 2024. Et pour cause, le tirage au sort de ces éliminatoires a eu lieu mardi 30 mai au siège de la CAF au Caire, en Égypte. Il en est ressorti le calendrier des deux premiers tours de ces éliminatoires engageant 24 sélections féminines africaines.
Il faut dire que l'inaction de la FAF après le scandale de novembre 2022 allait nécessairement engendrer de nouvelles infamies. Fares Chaïbi, révélation de la saison en cours au Toulouse FC, devait être convoqué pour le rassemblement de novembre 2022, mais à la FAF, ils ont oublié d'envoyer la convocation à temps. Le club a donc refusé de libérer le jeune attaquant qui n'a pas eu la chance de jouer en amical contre le Mali et la Suède.
La FAF donne des explications dans un communiqué
Devant la réaction scandalisée des médias et des supporters, la Fédération algérienne de football a fini par réagir via un communiqué dans lequel elle apporte des précisions sur cette grave affaire. L'instance footballistique fait savoir que le dernier délai pour inscrire les sélections nationales, masculine et féminine, était fixé par la FIFA pour le 29 avril 2022.
La FAF n'évoque pas la question du limogeage de son secrétaire général, Mounir Debichi, et évite donc de confirmer ou d'infirmer son écartement. Mais elle précise cependant que l'absence de l'équipe d'Algérie féminine n'était pas une omission, expliquant cela par l'absence d'une sélection féminine au moment où l'inscription devait se faire – carrément. « En l’absence d’une sélection nationale à l’époque et d’un département du football féminin, il n’a pas été jugé utile d’inscrire cette sélection », a estimé la FAF dans son communiqué
Sports Algérie - Togo : Chaînes pour voir le match en direct et Streaming