Un Boeing 737 d'Air Algérie a failli entrer en collision avec un autre avion à l’aéroport de Marseille. L’avion qui assurait la liaison entre Chlef en Algérie et Marseille, s'est retrouvé sur une trajectoire de collision avec un autre appareil, un Boeing 757 de la compagnie espagnole Gestair.
Selon les premières investigations du Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA), l'origine de cet incident semble être une erreur de coordination au sein de la tour de contrôle de Marseille. En effet, les deux avions se sont retrouvés autorisés à occuper la même piste, l'un pour un atterrissage et l'autre pour un décollage.
Cette situation extrêmement dangereuse a failli provoquer une catastrophe humaine si ce n’est la réaction du contrôleur aérien, qui a ordonné à l’équipage de l'avion d'Air Algérie de remettre les gaz, pour interrompre l'atterrissage. C’est grâce à la manœuvre de l'équipage d'Air Algérie et aux procédures d'urgence mises en place, que l'avion a pu éviter de justesse une collision.
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Les détails de l'incident de l'avion d'Air Algérie
L’incident remonte au 11 septembre dernier. Ce jour-là, un Boeing 737 d'Air Algérie, immatriculé 7T-VKL, effectuait un vol en provenance de Chlef, en Algérie, vers Marseille. Alors que l'avion se préparait à atterrir sur la piste 31R, un Boeing 757 de Gestair, immatriculé EC-NYM, était déjà positionné sur cette même piste pour un décollage. L'incident s’est déroulé de nuit, ce qui a rendu la situation encore plus délicate.
Selon les premiers éléments de l’enquête, l'équipage d’Air Algérie avait reçu l'autorisation d'atterrir sans savoir qu'un autre aéronef occupait déjà la piste. Bien que l’incident ait été qualifié de grave par le BEA, il n'a pas eu d'impact direct sur le déroulement du vol d'Air Algérie. Les passagers n'ont pas été informés de la situation critique au moment des faits. Après avoir interrompu son atterrissage initial, le vol a pu effectuer une nouvelle approche et se poser en toute sécurité quelques minutes après.
