La drogue marocaine inonde les frontières algériennes

Frontière algéro-marocaine

Les Gardes-frontières algériens ont saisi, dimanche dernier, plus de sept quintaux de kif traité dans la commune de Djenine Bourezg dans la wilaya de Naâma à la frontière avec le Maroc, indique le MDN dans un communiqué publié hier lundi.

Le trafic de drogue depuis le Maroc prend de plus en plus d'ampleur. Les saisies record à l’actif des services de sécurité algérienne renseignent sur la dimension incroyable qu’a prise ce secteur de la délinquance qui brasse des tonnes de kif traité. Cette semaine, c'est à Naâma qu'une grande quantité de kif traité a été saisie.

« Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée et dans la dynamique des opérations visant à déjouer les tentatives de narcotrafic dans notre pays, des Garde-frontières ont saisi, le 02 février, lors d’une opération de recherche et de fouille près de la commune de Djenine Bourezg, wilaya de Nâama, une grande quantité de kif traité s’élevant à sept quintaux et 22,5 kilogrammes », précise le communiqué.

« Ces résultats de qualité vient s’ajouter aux multiples opérations ayant permis de déjouer l’introduction et le colportage de ces poisons, et réitèrent le haut professionnalisme, la vigilance et la disponibilité permanentes qui caractérisent l’ensemble des Forces de l’Armée Nationale Populaire dans sa lutte contre la criminalité organisée multiforme » ajoute le MDN.

Notons que depuis quelques années, les démantèlements des réseaux de kif traité se multiplient en Algérie et l’endiguement de ce fléau qui ronge la société n’est pas près à aboutir à l’éradication définitive. Il faut dire que également la culture de cette drogue est sous contrôle de puissants lobbies de l’autre côté de la frontière. Ces dernier mettent des moyens logistiques et humains, pour maintenir fleurissant ce marché qui représente une manne financière colossale.

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