De plus en plus de villages en Kabylie, notamment dans la wilaya de Tizi Ouzou, instaurent le confinement pour lutter contre la propagation du coronavirus. C'est le cas à Taourirt Amokrane, dans la commune de Larbaâ Nath Irathen, Boumansour, à Yakouren, Ialallen, à Aït Yahia Moussa, Zouvga, à Illilten, Tirourda, à Iferhounene, ainsi que Boutefel, Tillilit, Aourir Tasga Melloul et Ighil Bougni, relevant de la municipalité de Aïn El Hammam.
Les entrées et les sorties dans ces villages sont ainsi interdites. Des cellules de crise installées à cet effet veillent au grain. Des points de contrôle tenus par des jeunes ont été installés à l'entrée de chacune de ces localités. Les allées des villages sont surveillées à longueur de journée. Les sorties ne sont autorisées qu'en cas de nécessité ou urgence.
Pour un visiteur ou étranger qui justifie son entrée au village, on lui demande systématiquement de se désinfecter les mains, avec des produits pharmaceutiques acheminés sur place. Rappelons qu'il y a quelques jours, le maire de Sidi Aïch, dans la wilaya de Bejaïa, avait initié le confinement total de sa commune.
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En outre, les opérations de nettoyage et de désinfection se multiplient à travers l'ensemble des villages de la Kabylie. Des jeunes bénévoles passent au peigne fin les moindres recoins de leurs régions respectives. Les produits désinfectants ne manquent pas. On s'en approvisionne grâce aux dons des villageois.
Il faut dire, toutefois, que certains citoyens ne semblent toujours pas saisis par la gravité de la pandémie. Dans certains commerces non-concernés par la fermeture obligatoire, on foule au pied les règles sanitaires instaurées. L'isolement conseillé pour faire face à cette pandémie qui continue son avancée n'est pas respecté comme il se doit partout.