Le championnat algérien de Ligue 1 occupe la 5ème place au classement des championnats les plus chers en Afrique, selon un sondage effectué par le site spécialisé Transfertmarkt. Dans ce classement établi sur la valeur marchande des joueurs composant chaque championnat, la Ligue 1 algérienne cumule 92 millions d'euros.
C'est le Paradou AC qui est le club le plus cher dans le championnat algérien avec une valeur de 8,63 millions d'euro. La Ligue 1 algérienne, selon les statistiques du même site, compte 446 joueurs dont 4,5% sont des étrangers. Un pourcentage insignifiant, est-on tenté de dire, comparativement aux autres "grands" championnats africains. 23,9% des joueurs animant le championnat tunisien sont des étrangers. Le Maroc en compte 16,5%, l'Egypte 15,2% et l'Afrique du Sud 20.3%.
C'est cette forte présence des joueurs étrangers qui a fait d'ailleurs que l'Afrique du Sud domine le classement des championnats les plus chers en Afrique, et ce, avec une valeur de 146,50 millions d'euros. Il est à signaler que le championnat sud--africain compte beaucoup de joueurs sud américains, brésiliens et uruguayens notamment.
Avec une valeur marchande estimée à 137,98 millions d'euros, le championnat égyptien arrive à la seconde place. Le championnat du Maroc, Botola Pro, complète le podium avec 126,20 millions d'euros alors que la ligue 1 Pro de Tunisie arrive à la quatrième position avec 118,25 millions d'euros. Les clubs Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud), El Ahly (Egypte), le Widad Casablanca ( Maroc) et l'Espérance (Tunisie) dominent leurs championnats respectifs en matière de valeurs marchandes des joueurs.
En outre, la Ligue 1 algérienne est considérée comme l'un des championnats les plus jeunes avec une moyenne d'âge des joueurs de 25,9 contre 26,8 en Egypte et au Maroc. La moyenne d'âge des joueurs activant dans le championnat tunisien n'est que de 25,3.
Il est clair que ce classement réalisé par le site Transfertmarkt ne prend pas en compte les performances sportives réalisées par les clubs. Sachant que les différentes compétitions africaines sont dominées ces quelques dernières années par les formations des pays d'Afrique du Nord.
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