Coronavirus en Algérie : Nouvelles facilitations pour les entreprises en difficulté

Coronavirus en Algérie : Nouvelles facilitations pour les entreprises en difficulté

La crise économique exacerbée par la pandémie du coronavirus touche de plein fouet les entreprises nationales. Face à cette situation exceptionnelle, l’Association des banques et établissement financiers (ABEF) a pris, mercredi 8 avril, des mesures d’aide en faveur des entreprises en difficulté financière, selon un communiqué rendu public.

Ainsi, face aux dangers qui guettent le tissu économique en Algérie, et suite à l’instruction 05/2020 du 06 avril 2020 émanant de la Banque d’Algérie, l’ABEF a décidé de prendre des mesures qui pourront desserrer l'étau sur ces entreprises en difficulté. Ces nouvelles mesures conjoncturelles seront valables jusqu'à la fin de l'année en cours.

L’Association, à l''instar de la banque d'Algérie, décide le report ou le renouvellement des échéances des crédits au 31 mars 2020 et postérieurement. Elle a aussi décidé de consolider les impayés non traités à la date du 31 mars 2020 et postérieurement, ainsi qu’à la prorogation des dates limites d’utilisation des crédits et des différés de paiement.

Annulation des pénalités et maintien ou renouvellement des lignes de crédits

L’ABEF permettra aussi aux entreprises en situation critique d'annuler les pénalités de retard des créances exigibles à la date du 31 mars 2020 et postérieurement. En plus de cela, les entreprises verront leurs lignes des crédits d’exploitation maintenues par les banques, et pourront aussi être renouvelées. Ces mesures prises sont une bouffée d'oxygène pour les entreprises sous pression. Elles éviteront ainsi à leurs salariés d’être licenciés et permettront, à un certain degré, l’absorption des déficits engendrés par la suspension de leurs activités.

Rappelons que la banque d’Algérie a pris, avant cela, des mesures face à la récession économique que vit le pays. Ces mesures interviennent pour alléger les contraintes en matière de liquidité, de fonds propres et de classement de créances pour permettre aux entreprises d’avoir une marge de manœuvre afin de faire face à la crise.

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