L'Agence de presse (Ani) a indiqué samedi dernier que le directeur du bureau de la société algérienne Sonatrach au Liban avait été interpellé suite à son implication en compagnie de 16 autres personnes dans des faits de corruption concernant une affaire de fuel frelaté, qui fait beaucoup de bruit depuis quelques jours au Liban. Néanmoins, la filiale de la compagnie nationale Sonatrach Petroleum Corporation (SPC) a "totalement réfuté" cette information.
En effet, des médias libanais avaient affirmé que la procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, avait ainsi ordonné, vendredi dernier, l'arrestation de 17 personnes dans cette affaire. Parmi eux, le directeur au Liban du géant pétrolier et gazier public algérien Sonatrach.
La presse libanaise avait indiqué que le nom de ce dernier a été cité aux côtés de 16 employés et dirigeants des infrastructures en hydrocarbures. Ceci suite à des preuves de « grandes irrégularités dans l'importation de fuel et des pots-de-vin impliquant des employés haut placés du secteur ».
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SPC-Sonatrach dément
Pour rappel, la société algérienne Sonatrach avait dernièrement fait l’objet d’attaque cybercriminelle. Les hackers ont ainsi pu dérober des documents très sensibles au groupe pétrolier algérien. Comme des références bancaires ou encore des documents en rapport avec les différents plans stratégiques de la compagnie. Certaines des données récupérées par les membres du groupe Maze ont été cryptées sur les serveurs de la Sonatrach. Cela dit, les documents volés risquent d’être diffusés si Sonatrach refuse de payer une rançon.
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