La défense du journaliste emprisonné Khaled Drareni a déposé ce jeudi 30 avril une demande de mise en liberté provisoire pour son client. Selon le site Casbah Tribune du journaliste en question, la demande a été introduite au niveau du tribunal de Sidi M'hamed, à Alger.
Selon la même source, l'introduction de cette demande de liberté provisoire intervient un mois après la mise sous mandat de dépôt du journaliste. Ce dernier sera d'abord placé en détention dans la prison d'El Harrach, avant d'être transféré vers celle de Koléa, dans la wilaya de Tipaza.
Le collectif de défense assure à Casbah Tribune que le journaliste Khaled Drareni offre toutes les garanties pour se présenter devant le tribunal le jour du procès. Cela non sans rappeler que son interpellation et son emprisonnement sont une "mesure arbitraire", surtout qu'il a été arrêté à un moment où il exerçait son métier de journaliste.
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L'arrestation de Drareni est une "mesure arbitraire"
Pour rappel, la chambre d'accusation a annulé, le 25 mars dernier, la liberté provisoire accordée, deux semaines auparavant, à Khaled Drareni après son inculpation par le procureur de la République. Les services de sécurité l'interpelleront de nouveau fin mars pour le placer en détention provisoire à la prison de Koléa. La même prison qui "abrite" actuellement le patron de l'Union démocratique et sociale (UDS, non agréé), Karim Tabbou.
Les éléments de la police nationale ont interpellé le journaliste le 7 mars dernier alors qu'il couvrait une manifestation populaire à Alger. Il passera trois jours en garde à vue au commissariat avant son inculpation pour "incitation à attroupement non armé" et "atteinte à l'unité nationale". Son emprisonnement a été dénoncé en Algérie et à l'étranger.