Amine Andaloussi, responsable de la communication de la compagnie nationale Air Algérie, a annoncé une deuxième opération de rapatriement des ressortissants algériens bloqués à l’étranger. Le programme des vols sera fixé dès que le ministère de l’Intérieur aura établi la liste finale de tous les ressortissants bloqués, a-t-il indiqué, vendredi 1er mai, au quotidien gouvernemental El Moudjahid.
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Le porte-parole d’Air Algérie explique que la compagnie aérienne fixera le nombre des vols et les dates d’embarquement en fonction des listes établies par le ministère. L’opération de rapatriement, dont la période exacte n’a pas encore été annoncée, pourrait être lancée la semaine prochaine, à partir du 9 mai. Les voyageurs détenteurs d’un billet retour seront rapatriés en priorité.
Amine Andaloussi a indiqué que le dispositif mis en place par Air Algérie, en collaboration avec les autorités algériennes, a déjà permis le rapatriement d’un peu plus de 75 00 Algériens. « Nous avons programmé pas moins de 25 vols à destination de l’Europe, de l’Afrique, dont la Tunisie et le Maroc, le Moyen-Orient et l’Asie, dont la Russie», a-t-il précisé.
Pour rappel, le ministère algérien des Affaires étrangères a fixé les conditions de rapatriement des ressortissants bloqués en raison de la suspension du trafic aérien international depuis la propagation de la pandémie de coronavirus. L’Algérie a décidé de durcir la procédure de rapatriement depuis mi-avril.
Le ministère algérien des Affaires étrangères a instruit les ambassades algériennes à l’étranger d’accorder la priorité aux ressortissants disposant d’un visa d’entrée au pays d’accueil, dont la date de validité a expiré, et aux étudiants algériens dans les universités étrangères. La procédure ne concernera pas les résidents permanents dans les pays étrangers.
Les Algériens concernés par le rapatriement devront fournir leur lieu de résidence exact en Algérie, un numéro de téléphone, leur statut actuel et l’objet de leur voyage (étudiant, touriste ou travailleur …). Les concernés devront également présenter des copies du passeport et du visa accordé par le pays hôte.
Par ailleurs, c’est le voyageur lui-même qui devra régler tous les frais nécessaires au rapatriement. Le gouvernement algérien a fait savoir qu’il n’assumera pas les frais de l’opération.