L’Algérie sur le point de résoudre la crise libyenne, selon Abdelmadjid Tebboune

L’Algérie sur le point de résoudre la crise libyenne, selon Abdelmadjid Tebboune

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a insisté une nouvelle fois sur le rôle primordial de l'Algérie dans le dossier libyen. Le chef de l'Etat a affirmé, vendredi 1er mai dans une déclaration accordée à des journalistes, que l’Algérie était sur le point de résoudre la crise dans ce pays.  

Abdelmadjid Tebboune a assuré au cours d’un entretien avec les responsables de quatre médias nationaux que rien n’allait se faire en Libye sans l’Algérie. Le chef de l'Etat rappelle que « l’Algérie est en faveur de la légitimité populaire en Libye. Nous souhaitons que la solution soit libyenne ».

Le Président algérien déplore la situation politique et sécuritaire que vivent les Libyens, notamment en ces temps de propagation du coronavirus. « Nos frères en Libye s'entre-tuent et l’effusion du sang continue. Personne ne se soucie de la pandémie de coronavirus, » a regretté le chef d’Etat.

Les parties libyennes sont favorables à une solution algérienne

Abdelmadjid Tebboune a souligné que toutes les tribus libyennes sont favorables à une médiation algérienne. Il se dit persuadé que « l’Histoire finira par s’imposer ! Tout le monde finit par se retrouver autour de la même table, alors autant le faire maintenant ! ». Tebboune assure que l’Algérie n’abandonnera pas la Libye, ajoutant que « de par notre intégrité et notre impartialité, nous sommes en mesure de solutionner le problème libyen ».

Le chef de l'Etat a assuré, en outre, que « la médiation algérienne est sollicitée partout » dans le monde. Il rappelle, toutefois, que « l’armée algérienne est tenue de ne pas sortir au-delà des frontières. Cela dit, nous pouvons apporter aide et assistance, notamment en matière d’organisation».

Le discours de Abdelmadjid Tebboune intervient quelques jours seulement après une initiative lancée par le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum. L'Algérie a fait savoir qu'elle voudrait reprendre la main dans le dossier libyen.

Jeudi, le chef de la diplomatie algérienne a longuement échangé sur le question avec ses homologues sud-africain, tunisien, français et libyen. Sabri Boukadoum a insisté sur la solution pacifique et consensuelle, considérée par Alger comme étant l'unique voie à même de faire aboutir le processus politique dans ce pays.

Lire aussi :  L’Algérie écarte le Maroc de la médiation en Libye

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