Algérie : Tebboune fustige des "lobbies racistes de l’autre rive de la Méditerranée"

Photo montage : Le président algérien Abdelmadjid Tebboune

Dans son message à la nation adressé à l’occasion de la commémoration des génocides du 8 mai 45, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a fustigé des « courants et lobbies racistes de l’autre rive de la Méditerranée » qui visent l’Algérie. Le chef de l’Etat a fait appel à la « conscience populaire » des Algériens pour faire face à leurs manœuvres.

Abdelmadjid Tebboune a rappelé les massacres du 8 mai 1945, « qui ont mis à nu définitivement le véritable visage de la colonisation française qui a exterminé, détruit, brûlé, exilé, violé... et tenté d’occulter la personnalité nationale et de semer les germes de la discorde et de la division », a-t-il déclaré.

Le président algérien a appelé les historiens à « procéder aujourd’hui à l’élucidation de chaque recoin de cette étape et de toutes les autres ancrées dans la mémoire de la nation ». Et de l’apprendre aux générations montantes de l’Algérie afin d’accentuer leur « capacité de maturation de la conscience populaire pour faire échouer les manœuvres des courants et lobbies racistes de l’autre rive de la Méditerranée, et dont la mentalité d'antan a été enterrée irrévocablement par la volonté du peuple », indique le chef de l’Etat dans son message.

Tebboune a souligné que la colonisation abjecte demeurera une marque d’infamie collée au front de la France « qui a commis, 132 années durant, des crimes imprescriptibles à l’encontre de notre peuple malgré les multiples tentatives de les effacer car le nombre des victimes a dépassé cinq (5) millions et demi de personnes, tous âges confondus, soit plus de la moitié des habitants de l’Algérie sous l'occupation coloniale ».

Abdelmadjid Tebboune institue le 8 mai Journée nationale de la mémoire

Par ailleurs, le président algérien a annoncé la décision d’instituer le 8 mai de chaque année Journée nationale de la mémoire. Il a, également, ordonné le lancement d’une chaîne de télévision nationale spécialisée dans l’Histoire. Cette dernière « constituera un support pour le système éducatif dans l’enseignement de cette matière que nous voulons maintenir vivace pour toutes les générations », indique-t-il.

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