Le prix du baril du pétrole continue sa progression ce dimanche 7 juin suite au prolongement de l'accord sur la baisse de la production par l'OPEP+ ainsi qu'à la reprise des activités économiques dans plusieurs pays importateurs de l'or noir. Le baril de Brent est négocié à 42 dollars, soit une progression de 2% par rapport au prix de la veille.
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Ainsi, le marché pétrolier commence à se rétablir après une période cauchemardesque pour les pays producteurs, suite à la pandémie de coronavirus qui a paralysé l'économie mondiale. Cette reprise à la faveur de la réouverture progressive de plusieurs pays dans le monde a ainsi réduit considérablement le déséquilibre entre l’offre et la demande. Elle fait aussi suite à l'accord trouvé entre les pays producteurs pour prolonger la baisse de production pour un mois supplémentaire.
L’OPEP et la Russie prolongent d’un mois leurs baisses de production historiques
Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés ont convenu, samedi 6 juin, de prolonger à juillet la réduction historique de production à laquelle ils s’astreignent depuis plus d’un mois pour stabiliser les prix. Les pays participants ont accepté la possibilité de prolonger d’un mois supplémentaire la première phase des ajustements de la production de mai et juin.
Il faut dire que l'OPEP et ses partenaires ont réussi à surmonter les dissensions auxquelles ils ont habitué le marché et ont dépassé les querelles qui ont porté, cette semaine, sur le non-respect par certains pays de leurs quotas.
Ainsi, selon les calculs du fournisseur de données Kpler, le groupe n’a réduit sa production que d’environ 8,6 mbj en mai, soit 11 % de moins que le volume prévu. L’Irak et le Nigeria sont pointés du doigt, mais ce dernier a ouvert la porte, samedi, à une compensation en juillet, août et septembre du surplus pompé depuis début mai. Ce constat a amené le ministre algérien de l'énergie, Mohamed Arkab, qui assure la présidence tournante de l’OPEP, à déclarer : "Nous avons une très bonne ambiance entre les pays OPEP et non OPEP. Nous travaillons en parfaite symbiose sur les grandes questions". Une note rassurante pour l'avenir du marché pétrolier qui a tant souffert de la crise sanitaire mondiale.
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