Après le Covid-19, l’ONU craint l’arrivée d’une nouvelle crise qui menace la population

Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, craint une autre crise post-Covid qui menace la population. Dans un communiqué accompagnant une étude onusienne publiée, mardi 9 juin, sur le site officiel des Nations Unies, Antonio Guterres met en garde contre une « crise alimentaire mondiale » qui aura des répercussions des plus désastreuses sur le long terme.

En effet, le Secrétaire général de l’ONU déclare que « nos systèmes alimentaires ne fonctionnent plus et la pandémie du Covid-19 aggrave la situation ». Antonio Guterres rappelle qu’aujourd’hui, « plus de 820 millions de personnes ne mangent pas à leur faim. Cette année, 49 millions de personnes supplémentaires pourraient tomber dans l’extrême pauvreté à cause de la crise sanitaire » provoquée par la propagation massive de la pandémie du coronavirus.

La crise alimentaire peut s’étendre sur l’ensemble des pays du monde, même sur ceux qui jouissent d’un certain confort alimentaire. Les populations souffrent depuis la fermeture des frontières et les autres mesures prises pour endiguer la propagation de la pandémie.

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L'ONU lance une note d’orientation sur la sécurité alimentaire

Par ailleurs, le patron de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a lancé une note d’orientation sur la sécurité alimentaire dans le contexte de la crise Covid-19. « Un soutien nutritionnel accru, une production durable vitale pour endiguer la propagation rapide de la faim » sont de vigueur, déclare Antonio Guterres, dans le communiqué.

Ainsi des solutions pour sortir de cette crise sont proposées. Selon le communiqué, « les pays doivent accroître leur soutien à la transformation des aliments, au transport et aux marchés alimentaires locaux (...).Ils doivent garantir l'accès à des aliments sûrs et nutritifs, en particulier pour les jeunes enfants, les femmes enceintes et allaitantes, les personnes âgées et les autres groupes à risque». Enfin, le Secrétaire général de l’Organisation des Nation Unies (ONU) recommande vivement d’« investir dans l'avenir pour offrir un accès plus inclusif à des aliments sains et nutritifs afin que nous puissions éradiquer la faim ».

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