Le premier ministre Abdelaziz Djerad a estimé ce lundi 13 juillet 2020 que certaines personnes exploitent la situation sanitaire pour semer "la fitna" en Algérie. Il cite dans ce sens l'exemple de ce qu'il s'est passé au niveau de certains hôpitaux, à l'image de ceux de M'sila et Biskra. En outre, Djerad a menacé de sévir contre tout contrevenant dans le respect des mesures sanitaires.
En visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Sidi Bel Abbes, le premier ministre Abdelaziz Djerad s'est encore exprimé sur la situation sanitaire en Algérie. Il a ainsi estimé que les chiffres communiqués par le ministère de la Santé concernant l'évolution du coronavirus dans le pays sont réels. Cela « contrairement à ce qu'il se passe dans certains pays », a-t-il dit.
Le premier ministre a en outre accusé et fustigé certaines catégories de personnes qui veulent profiter de la situation actuelle pour semer la zizanie dans le pays. « Des gens investissent dans la crise sanitaire pour des fins politiques et pour créer la fitna en Algérie », a affirmé Abdelaziz Djerad. Il prend pour exemple la scène filmée au niveau de l'hôpital de M'sila montrant un mort jeté par terre. « Les auteurs de cet acte ne sont pas des humains », dénonce-t-il.
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« Des gens investissent dans la crise sanitaire pour des fins politiques »
Notons que concernant cette vidéo, le wali de M'sila a expliqué, dimanche 12 juillet 2020 qu'il s'agissait d'une mise en scène de cinq individus qui ont pénétré dans cette structure hospitalière. Ils ont eux-mêmes jeté le corps décédé à même le sol pour le filmer ensuite, a expliqué le wali. Le premier ministre, Abdelaziz Djerad a rassuré par ailleurs que ces manœuvres malintentionnées n'ont aucune chance de réussir.
Le Premier ministre a dans le même sillage dénoncé les citoyens qui ne respectent pas les mesures de prévention. "Je ne sais pas s'il s'agit d'une inconscience ou bien d'un manque de responsabilité ou autre chose, mais une étude psychologique et sociologique profonde s'impose pour comprendre le comportement de ces gens qui bafouent les mesures sanitaires", ironise-t-il.
Abdelaziz Djerad a par ailleurs menacé de hausser le ton. « On doit appliquer les lois de la République et ces citoyens réfractaires doivent savoir qu'ils risquent désormais la prison ».
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