Le ministre des Affaires religieuses s’est exprimé, mardi 14 juillet, sur la célébration de l’Aïd El Adha en Algérie dans le contexte de la propagation du coronavirus. Youcef Belmahdi a déclaré que le rite du sacrifice n’était pas une obligation religieuse et que les croyants dans l’incapacité d’acheter le mouton de l’Aïd étaient dispensés de ce rituel.
Dans une déclaration accordée à la télévision publique, le ministre des affaires religieuses et des Waqfs a affirmé que le rituel du sacrifice était maintenu cette année, en dépit des risques de la pandémie. Il souligne, néanmoins, que ce rituel n’est point une obligation religieuse : « Il s’agit d’une Sunna confirmée », a-t-il rappelé.
Youcef Belmahdi a indiqué que les personnes dans l’incapacité d’acheter le mouton de l’Aïd en étaient dispensées. Le ministre rappelle la situation difficile que vivent la plupart des foyers, en raison de la crise sanitaire.
Pour rappel, la Commission ministérielle de la Fatwa s’est prononcée officiellement mardi sur le sort de l’Aïd El Adha 2020 en Algérie. L’instance religieuse a annoncé de nouvelles mesures sanitaires pour le bon déroulement du rite du sacrifice du mouton dans ce contexte du coronavirus. La grande fête religieuse de l’Aïd El Adha 2020 ne sera pas annulée en Algérie. Néanmoins, elle devra se dérouler dans le strict respect des recommandations sanitaires.
En effet, la Commission ministérielle de la Fatwa indique qu'en ce contexte sanitaire particulier, la fête de l’Aïd El Adha, notamment le rite du sacrifice, devra se dérouler dans le respect des mesures de lutte contre le coronavirus.
Il est, entre autres, permis, exceptionnellement cette année, d’accomplir le rite du sacrifice au deuxième ou au troisième jour de l’Aïd. Cela « dans le but d’éviter le regroupement des personnes », indique le communiqué de la commission ministérielle.
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