Contrat de Ali Haddad avec un lobbyiste américain : La justice algérienne ouvre une enquête

Le parquet général près la Cour d’Alger a annoncé, ce lundi 3 août, l’ouverture d’une enquête préliminaire sur le contrat qu'aurait engagé Ali Haddad avec un lobbyiste américain. L'affaire a été révélée il y a quelques jours par le média américain Foreign Lobby et reprise par la presse algérienne.

"Suite aux informations relayées par certains titres nationaux au sujet d'un contrat conclu par des représentants du prévenu Haddad Ali avec une société américaine d'un montant de 10 millions de dollars, et en application des dispositions de l’article 11 du Code de procédure pénale, le parquet général près la Cour d’Alger informe l’opinion publique de l’ouverture d’une enquête préliminaire sur cette affaire", indique le parquet dans un communiqué.

Ladite enquête a été enclenchée, précise le parquet dans son document, "pour déterminer les circonstances de conclusion de ce marché et en définir le véritable objectif". Selon Foreign Lobby, l'ancien président du défunt Forum des chefs d’entreprise (FCE) a conclu ce contrat à partir de la prison d'El Harrach.

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"Déterminer les circonstances de conclusion de ce marché"

Cet accord de dix millions de dollars aurait été signé avec Sonoran Policy Group, une firme américaine de lobbying fondée par Robert Stryk, qui a occupé le poste de conseiller du président américain, Donald Trump, durant sa campagne présidentielle, en 2016.

Le journal américain a fait savoir que ledit contrat avait été signé dimanche 26 juillet. Il consiste à fournir “des services de conseil aux entreprises et aux particuliers, ainsi que d’autres services sur une base convenue”. Selon le même média, c’est une certaine Sabrina Ben, établie à Paris et qui serait conseillère principale de Ali Haddad, qui aura signé cet accord avec le lobbyiste américain.

Pour rappel, Ali Haddad a été arrêté et mis en prison il y a plus d'une année. Il est poursuivi dans plusieurs affaires de corruption. Il a été condamné au mois de juillet dernier à 18 ans de prison ferme et à une amende de huit millions de dinars.


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