Une marque de voiture électrique veut investir en Algérie

Le ministre algérien de l'industrie Ferhat Aït Ali sur fond d'une usine de fabrication de voitures

Le ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali, a révélé qu’un troisième constructeur automobile a exprimé sa volonté d’investir sur le marché algérien. Selon le ministre, ce constructeur est spécialisé dans les voitures électriques.

En effet, dans un entretien avec la chaîne El Hayat TV, le ministre de l'Industrie a fait savoir qu’un constructeur automobile spécialisé dans les voitures électriques a contacté son département ministériel pour lui exprimer sa volonté d’investir en Algérie. Ferhat Aït Ali semble avoir donné son approbation pour ce type de voitures. Il déclare que l’avenir est électrique et que l’Algérie doit suivre cette évolution pour fabriquer des voitures hybrides et électriques.

Dans le même contexte, le ministre de l’Industrie a affirmé que le gouvernement a décidé de mettre fin au montage automobile en Algérie. Il révèle, en outre, que cette filière a coûté 12 milliards de dollars, dont 60% de perte au Trésor public. C’est pourquoi l’Algérie a décidé d’entamer la fabrication de voitures, selon les conditions inscrites dans le nouveau cahier des charges. Concernant les installations de montage automobile, le ministre a indiqué que leur avenir est entre les mains de la justice. Puisque selon le nouveau cahier de charges, explique Ferhat Aït Ali, aucun investisseur n'a d’agrément.

Par ailleurs, le ministre de l’Industrie a déclaré que l’Algérie importera un quota total de 200 000 voitures par an. Ainsi, le ministère vise l’approvisionnement du marché national de voitures destinées à la classe moyenne. Il révèle par la suite que les prix de ces voitures oscillent entre 10 000 et 12 000 dollars à condition qu’elles soient les mêmes voitures vendues dans le pays d’origine.

Lire aussi : Des constructeurs automobiles mondiaux intéressés par le marché algérien

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