La Cour d'appel d'Alger a prononcé ce mercredi 23 septembre l'acquittement en faveur du journaliste Belkacem Djir, après sa condamnation en première instance à trois années de prison ferme, et ce, par le tribunal de Bir Mourad Raïs.
Emprisonné à El Harrach depuis juillet 2019, le journaliste exerçant à la chaîne TV Echourouk News était poursuivi pour usurpation d'identité et chantage. Il retrouvera la liberté ce mercredi suite à la décision de la Cour d'appel.
En fait, Belkacem Djir était déjà poursuivi pour atteinte au moral de l'armée mais il a bénéficié d'un non-lieu devant la chambre d'accusation de la Cour d'Alger. Mais les autres chefs d'accusation n'ont pas été écartés, d'où le procès tenu le 18 août 2020 au tribunal de Bir Mourad Raïs à Alger. Ce dernier a abouti à une condamnation à une peine lourde du journaliste, à savoir trois de prison ferme.
Beaucoup a été dit sur cette affaire très sensible. D'ailleurs, plusieurs avocats refusaient d'évoquer ce dossier publiquement, notamment en raison de sa sensibilité et de la gravité des accusations. Mais l'une de leurs consœurs n'a pas manqué d'en parler, notamment en précisant que le journaliste était "victime des zones d’ombre qui entourent le travail d’investigation des journalistes".
Pour elle, son client s'est retrouvé "au mauvais endroit avec la mauvaise personne". Pour l'avocate, Belkacem Djir était tombé dans un piège tendu par un escroc. Et pour cette raison, elle a appelé les internautes à ne pas salir le journaliste sans connaître les détails de toute l'affaire.
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