Rachida Dati, femme politique française d'origine maghrébine, aborde la présidentielle de 2022 qu'elle dit vouloir gagner. En effet, lors d’un entretien accordé au journal britannique « The Times » et paru ce lundi 28 septembre, elle a clairement manifesté sa volonté de participer et de gagner la prochaine présidentielle française.
« Je veux gagner à l’élection présidentielle de 2022 », avoue sans ambages l’élue parisienne au média susmentionné. L’ancienne ministre de la Justice explique ses motivations : « Quand vous faites de la politique et que vous gagnez des batailles électorales et que vous faites en sorte que votre cause avance, que vous défendez vos valeurs et une communauté de destins, nécessairement il arrive un moment où vous vous dites, surtout quand vous voyez l'état du pays, cette bataille, peut-être que je pourrais la mener ».
En juillet dernier déjà, l’élue parisienne avait estimé avoir « un rôle à jouer » dans la présidentielle de 2022. « Ce sera à ma famille politique de choisir un candidat pour 2022 », avait-elle cependant rappelé, tout en soulignant qu'elle participerait « à cet engagement majeur » et « qu'il n'y a pas d'homme ou de femme providentielle ».
Si la maire de Paris n’en dit pas davantage sur ses projets, elle s’affiche, néanmoins, soucieuse de la montée des inégalités sociales, de l’imminence d’une « guerre de classes » et de l’importation de la « pratique anglo-saxonne, qui autorise les groupes ethniques et religieux à maintenir leurs propres coutumes et leur propre identité ».
A noter que dans le cadre de l'enquête sur Carlos Ghosn, une information judiciaire a été ouverte par la justice sur des faits d'« abus de biens sociaux » et de « corruption passive » autour de contrats de conseil passés par l'alliance Renault-Nissan avec Rachida Dati et le criminologue Alain Bauer. Une procédure que l'ancienne eurodéputée a régulièrement dénoncée comme une « manœuvre » et une « instrumentalisation ».
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