Algérie : La DGSI a arrêté un escroc se faisant passer pour un cadre de la présidence

Une personne arrêtée par la police

Les éléments de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), relevant de l'Armée algérienne, ont mis fin aux agissements d'un escroc qui usurpait des fonctions diverses pour arnaquer ses victimes, notamment la fonction de cadre à la présidence de la République. Selon un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN), rendu public ce lundi 28 septembre, le mis en cause a été appréhendé le 16 septembre avant d'être présenté devant la justice quatre jours plus tard.

En effet, une enquête a abouti à l'interpellation de Zohir Ansel, dit Karim Sifou, présenté dans le communiqué du MDN comme un "prétendu président du pseudo Conseil des jeunes algériens". Ce sont les services de la police judiciaire de la DGSI qui ont procédé à cette interpellation "dans le cadre des efforts consentis visant à lutter contre la corruption et à contrecarrer les pratiques de chantage et d'escroquerie susceptibles de porter atteinte aux institutions de l'Etat".

"Cette interpellation intervient suite à une enquête et une poursuite minutieuse qui a abouti à l'implication du mis en cause dans des affaires d'usurpation de fonction de cadre auprès des services de la présidence de la République, d'escroquerie de cadres supérieurs, de pratiques de chantage et de corruption, et d'activités subversives sur les réseaux sociaux", précise le même communiqué.

Le mis en cause prétend également entretenir des liens de parenté avec des hauts responsables de l'Etat, civils et militaires, ajoute le MDN qui indique qu'il a été présenté le 20 septembre devant le procureur de la République près le tribunal de Rouiba, dans l'est d'Alger.

Le juge d'instruction a décidé de mettre Zohir Ansel sous mandat de dépôt à la prison d'El Harrach. Plusieurs chefs d'accusation ont été retenus contre lui, à savoir "immixtion, sans qualité, dans des fonctions publiques civiles ou militaires, usurpation de fonction et escroquerie", toujours selon le même communiqué.

Le MDN rappelle enfin que l'escroc en question fait déjà l'objet de dix-sept condamnations entre 2002 et 2012. Il avait été condamné par les tribunaux de Khenchela et Oum El Bouaghi dans des affaires d'usurpation et trafic d'influence, ainsi que de faux et usage de faux.

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