De nombreuses associations écologistes françaises se sont mobilisées, samedi 3 octobre, dans les aéroports pour inciter les hautes autorités françaises à prendre des mesures nécessaires pour la réduction du trafic aérien. Leurs revendications se heurtent à plusieurs oppositions, notamment au sein du gouvernement ainsi que dans le secteur aérien, indique le média français 20 minutes.
Selon la même source, les manifestations ont visé dix-neuf aéroports en France. Ces actions ont été lancées par les ONG Alternatiba ainsi que ANV-COP 21. Des organisations soutenues par un collectif de scientifiques, de militants ainsi que de personnalités politiques. Ces militants écologistes dénoncent le « mythe de l’avion vert »; en mettant l’accent sur « la nécessaire réduction du trafic aérien, unique façon de réduire son empreinte carbone ».
Les deux ONG ont ainsi fait du samedi 3 octobre une journée de marche sur les aéroports de France, pour se faire entendre. En réaction à ce mouvement de protestation, le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, déclare qu’« il ne faut pas moins voyager, mais faire en sorte que l’aviation soit moins émissive, moins polluante ». Une intervention loin de susciter l'adhésion de ces écolos.
Ces derniers revendiquent essentiellement « la suppression de toutes les lignes aériennes court-courriers, à minima, celles qui se font en moins de cinq heures de train ainsi que l'abandon de tous les projets d’extension d’aéroports en France ».
Pour faire changer les choses dans leur sens, d’importantes manifestations ont été donc organisées à Paris, Bayonne, Nantes, Poitiers, ainsi qu’à Nice. Ces manifestations ont pris la forme de marches sur les aéroports couplées à des actions de désobéissance civile.
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