Le ministère français de l’Intérieur a mis en place une nouvelle mesure destinée à faciliter le dépôt des demandes de titre de séjour pour les étudiants étrangers, dont les Algériens. Cette procédure offre aux étudiants la possibilité de solliciter le renouvellement de leur titre de séjour en ligne.
Cette téléprocédure, en test depuis le 17 septembre dernier, est désormais entrée en vigueur sur l’ensemble du territoire français. Elle va permettre aux étudiants étrangers, dont les Algériens, de poursuivre avec plus de simplicité leurs études en France.
En raison des énormes difficultés que rencontrent les étudiants étrangers pour le renouvellement de leurs titres de séjour, en plus des conditions multiples à remplir et la saturation des services dans les préfectures, cette nouvelle plateforme d’enregistrement des demandes devra alléger la procédure.
Auparavant, toute demande de renouvellement de titre de séjour s’effectuait à la préfecture ou à la sous-préfecture de résidence du demandeur. Et parfois, dans l’établissement d’enseignement. Maintenant, il est possible pour les étudiants possédant déjà un visa de long séjour (VLS), un visa de long séjour valant le titre de séjour (VLS-TS) ou un titre de séjour en cours de validité de formuler leurs demandes en ligne.
Il leur suffit de s’inscrire sur le site : administration-etrangers-en-france.interieur.gouv.fr. La requête ainsi les pièces justificatives doivent être déposées au moins deux mois avant l’expiration du titre de séjour.
Cependant, ce service en cours d’expérimentation a connu quelques dysfonctionnements. Les sites des préfectures invitent, d'ailleurs, les étudiants étrangers à effectuer le renouvellement par le biais du nouveau service, afin de connaître au plus vite ces dysfonctionnements et anomalies rencontrés.
Par ailleurs, les universités françaises ont ouvert leurs portes, mais en raison de la crise sanitaire du coronavirus et de la fermeture des frontières, la plupart des étudiants internationaux, dont les Algériens, ont du mal à entrer en France. Pour les étudiants qui ne sont pas en France à temps pour la rentrée, les universités s’adapteront avec une arrivée tardive autorisée et avec l’enseignement à distance.
