La compagnie aérienne Air Algérie devrait bientôt reprendre ses vols de rapatriement. Le quotidien arabophone Echorouk a, en effet, indiqué que la compagnie nationale allait lancer une nouvelle opération de rapatriement en faveur des Algériens bloqués à l'étranger, et ce, dès la semaine prochaine. Quatre pays sont concernés par cette nouvelle opération.
Selon la même source, Air Algérie va opérer plusieurs vols spéciaux afin de rapatrier les Algériens qui n’ont pas pu rejoindre le pays depuis la fermeture de ses frontières externes, mesure prise au mois de mars, pour endiguer la propagation exponentielle du coronavirus.
On apprend également que cette énième opération devra être lancée la semaine prochaine. Ainsi, la compagnie Air Algérie aurait prévu des vols de rapatriement au départ de quatre pays. Il s'agit de la France, de l'Espagne, des Émirats arabes unis (Dubaï) et de l'Egypte (Le Caire).
Société La mère de Lola, fillette tuée par une Algérienne, sort de son silence
En attendant la réouverture des frontières algériennes ...
Ce vol évacuera donc les ressortissants algériens se trouvant dans ces pays et qui n'ont pas cessé de se plaindre de leur situation et de lancer des appels pour leur rapatriement. De son côté, le député de la diaspora algérienne en France, Samir Chaabna, a interpellé les autorités algériennes pour organiser de nouvelles opérations de rapatriement dans les prochains jours, « afin de soulager les membres de le communauté algérienne à l’étranger, suite à la fermeture des frontières ». Samir Chaabna rappelle que les Algériens coincés en France ne demandent pas « la réouverture des frontières dans le contexte actuel. Mais plutôt l’organisation de nouvelles opérations de rapatriement ».
En attendant les vols internationaux, la compagnie nationale aérienne Air Algérie devra reprendre ses vols domestiques dimanche prochain. C'est ce qu'a indiqué, dimanche 29 novembre, le journal francophone Liberté, qui cite une source du conseil interministériel.
Lire aussi : Réouverture des frontières en Algérie : Le risque d’une deuxième vague compromet la décision