En plus de beaucoup de sites d'information algériens, certains journaux électroniques marocains font aussi l'objet de censure en Algérie. Le média marocain Yabiladi a indiqué qu'il avait enregistré une baisse sensible de visiteurs depuis des adresses IP algériennes. Pour avoir des explications, il contacté l’ambassade d’Algérie au Maroc.
Selon la même source, plusieurs internautes basés en Algérie avaient signalé l'impossibilité d'accéder au site marocain. Et ce quel que soit l'opérateur télécom du pays. Un problème qui remonte, d'après le média marocain, au mois d'août dernier.
Suite aux plaintes de ses lecteurs, le site d'information marocain a constaté que le nombre de ses visiteurs depuis des adresses IP algériennes avait sensiblement baissé, en passant de 478 000 visites en juin, à 208 000 en août, pour finir à seulement 87 000 visites en novembre.
Le journal électronique marocain a, alors, décidé de prendre attache avec l’ambassade d'Algérie au Maroc, pour s'enquérir des raisons de cette censure de la part de l'Algérie. Le représentant algérien au Maroc a, cependant, nié ce fait. Il a demandé au média d’« envoyer un courrier par mail » contenant leur questionnaire. Le représentant diplomatique de l'Algérie a également suggéré à la même source de « prendre attache avec l’ambassade du Maroc à Alger », pour avoir plus d’informations. Une réponse jugée « étrange » par le média Yabiladi qui n'a finalement eu aucune explication à propos de la censure dont il fait l'objet en Algérie.
Observ’Algérie, Maghreb Emergent, Twala, Casbah Tribune...
Il faut également noter que le site d'information Yabiladi n'est pas le seul média marocain à être inaccessible à partir d'une adresse IP algérienne, et ce, depuis plusieurs mois. En Algérie, la situation est pire. Beaucoup de médias électroniques locaux connaissent une nouvelle vague de censure. Observ’Algérie fait partie des premiers sites dont l'accès est bloqué en Algérie, et ce, depuis plus d’une année. Il y a quelques semaines, le site du média Maghreb Emergent et Radio M. ont subi le même sort.
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