Le trafic aérien entre la France et l’Algérie sérieusement endommagé en 2020

Le trafic aérien entre la France et l’Algérie a été sérieusement endommagé en 2020 à cause de la pandémie de coronavirus. Selon le service qualité de Bourse des vols.com, site spécialisé dans la vente de billets pas chers, notamment au Maghreb, l’inquiétude monte concernant le retard dans le remboursement des billets d’avion.

Le même prestataire de services a indiqué que « le trafic aérien entre la France est l’Algérie a été sérieusement endommagé en 2020, et il est un de ceux qui repart le moins bien à issue du second confinement ». Et d'ajouter : « En tant que spécialiste du Maghreb, nous sommes préoccupés par les retards de remboursement, qui prennent parfois une tournure dramatique, pour certaines familles ».

A ce sujet, la compagnie algérienne de navigation aérienne s'est montrée rassurante, en affirmant que « ce dossier n'a pas été oublié ». Elle a promis, par le biais de son porte-parole, Amine Andaloussi, que « dès l’amélioration de la situation financière de la compagnie, toutes les personnes qui souhaitent obtenir un remboursement de leur billet pourront le faire sans aucun problème ».

Les précisions du porte-parole d’Air Algérie

Par ailleurs, la reprise des vols intérieurs, dimanche 6 décembre, par la compagnie nationale Air Algérie s’est passée sans difficulté dans les aéroports du pays. Près de 31 décollages ont été opérés ce jour-là. Le porte-parole du transporteur aérien, Amine Andaloussi, a précisé que 10 080 sièges avaient été mis en vente par Air Algérie le 6 décembre. « Toutes les destinations sont demandées. Mais il y a plus de passagers en partance vers les villes du sud. On a également constaté la présence d’une clientèle jeune », a-t-il précisé.

Selon Amine Andaloussi, sur les liaisons internationales, pas de changement annoncé : la phase actuelle de 24 vols de rapatriements, en particulier vers Paris, Marseille ou Montréal, devra prendre fin le 17 décembre, avec un total estimé de 5 000 passagers concernés. « Pour le moment, les choses se passent bien », mais la poursuite au-delà de décembre « ne dépend pas d’Air Algérie, mais des pouvoirs publics », tient-il à rappeler.

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