Algérie : Où est passé l'argent du transfert de Djamel Benlamri à Al Shabab ?

Djamel Benlamri

Le transfert de l'international algérien, Djamel Benlamri, de l'ES Sétif à Al Shabab de l'Arabie Saoudite en 2016 fait l'objet d'une enquête judiciaire, indiquent des sources concordantes. L'enquête a été enclenchée après avoir constaté le manque de traçabilité du montant de ce transfert, précisent les mêmes sources.  

Le dossier de l'actuel sociétaire de l'Olympique Lyonnais n'est d'ailleurs pas le seul à être soumis à des investigations. Le montant du transfert de l’international centrafricain Eudes Dagoulou qui avait rejoint, la même année, Al Wihda, également en Arabie Saoudite, ne figurerait pas aussi sur les bilans de la direction du club sétifien de l'époque.

Il est de même pour les recettes du match de la ligue des champions d'Afrique contre El Ahly d'Egypte, dont les recettes ne sont portées sur aucun document comptable du club. C'est dire que c'est un gros pactole qui aurait disparu.

Le montant global du transfert des deux joueurs suscités est estimé à 330.000 euros (250.000 pour l’un et 80.000 euros pour l’autre), précise un journal spécialisé. Cela équivaut à la somme de près de 53 millions de dinars, au taux de change officiel (70 millions de dinars au marché informel).

Enquête sur le montant du transfert d'un autre joueur

La justice aura donc à découvrir le sort qui a été réservé à cet argent. Pour ce faire, une instruction judiciaire a été lancée. A ce titre, rapportent les mêmes sources, plusieurs anciens dirigeants ont été convoqués et auditionnés cette semaine par le procureur de la République près le tribunal de Sétif.

Selon toute vraisemblance, des têtes risquent de tomber dans ce dossier qui peut impliquer plusieurs personnes de l'entourage du club. Il est à noter qu'à cette période, l'ES Sétif était présidé par Hassan Hammar, actuellement en prison. Ce dernier a été condamné en janvier 2020 à une peine de 3 ans de prison ferme, pour pour plusieurs chefs d'inculpation liés à des dossiers de corruption.

Laisser un commentaire

Retour en haut
Share via
Copy link