Deux parlementaires ont saisi, dimanche 3 janvier, le chef de l'Etat au sujet de la situation des Algériens bloqués à l'étranger et des opérations de rapatriement. Il s'agit du député de l’émigration Noreddine Belmeddah et du sénateur Abdelouahab Benzaïm qui ont adressé une lettre conjointe à Abdelmadjid Tebboune, à travers laquelle ils l'exhortent à ouvrir les frontières.
Les deux parlementaires se sont plaints de la gestion du dossier relatif au rapatriement des Algériens. Ils ont fait remarquer au chef de l'Etat qu'en son absence, « des responsables n'ont pas rempli leurs devoirs envers les ressortissants algériens ». Ils affirment que les autorités, « malgré les correspondances adressées au Premier ministre, se sont contentées de lancer quelques opérations de rapatriement qui peuvent être comptées sur les doigts de la main ».
Les deux parlementaires ont également soulevé le problème des autorisations spéciales exigées pour les Algériens qui veulent prendre un vol de rapatriement. Ils ont affirmé, à ce titre, que les ressortissants algériens étaient soumis à une véritable bureaucratie, dénonçant une « gestion extravagante » du dossier des rapatriements.
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« La gestion du dossier a été catastrophique »
« Monsieur le Président, en votre absence, les décisions nécessaires dans pareilles situations n'ont pas été prises », assènent le député de l’émigration Noreddine Belmeddah et le sénateur Abdelouahab Benzaim.
Ces derniers s'en remettent ainsi à Abdelmadjid Tebboune auquel ils demandent « la réouverture des frontières aériennes, terrestres et maritimes afin de permettre aux Algériens de rentrer dans leur pays sans conditions, sauf le test PCR réalisé quelques heures avant le voyage comme c’est le cas dans la plupart des pays du monde ».
Et de conclure : « Monsieur le Président, nous espérons que des mesures rapides et efficaces seront prises et que des instructions strictes seront données pour résoudre ce problème, supprimer les autorisations et les inscriptions préalables qui ont épuisé tout le monde et laisser la liberté à Air Algérie et aux compagnies étrangères de gérer ces vols vers l’Algérie à condition que le protocole sanitaire soit respecté ».