Le ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali, a affirmé que les mécanismes de la concession automobile en Algérie ne profiteraient plus aux étrangers. S'exprimant lors d'un point de presse tenu mercredi 6 janvier, Aït Ali a notamment expliqué « la nouvelle politique » du gouvernement concernant le secteur de l'industrie automobile.
Ferhat Aït Ali a souligné, lors de cette conférence de presse, que les concessionnaires étrangers étaient « eux-mêmes des constructeurs, donc ils se fournissaient chez eux. Ce (la concession automobile, ndlr) sera uniquement pour les Algériens, tout en espérant qu’ils seront à la hauteur ». Il a révélé que les premiers agréments pour l’importation de véhicules seraient octroyés dès la semaine prochaine.
A ce propos, le ministre de l’Industrie indique qu'« il y a une quarantaine de dossiers finalisés et nous avons une commission qui doit se réunir dimanche pour commencer à libérer les concessions ». Le même responsable a tenu à souligner que pour ces concessionnaires, « il n’y aura pas de quota pour les importations ».
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Toujours concernant le dossier de l’automobile, Ferhat Aït Ali a affirmé l’État algérien négociait actuellement avec deux constructeurs automobiles mondiaux pour des investissements en Algérie. « Il s’agit, selon lui, de gros projets d’industrie mécanique qui généreront des écosystèmes dans lesquels évolueront plusieurs de leurs équipementiers et sous-traitants ». Le responsable ministériel a indiqué que ces deux marques de véhicules touristiques étaient issues des continents européen et asiatique. « Le gouvernement prépare la relance de cette industrie sur des bases solides qui rompent avec les pratiques du passé. Nous avons fixé les repères qui redonnent à la notion de valeur ajoutée toutes ses lettres de noblesse », a-t-il assuré.
Privatisation partielle des entreprises en difficulté
Concernant, par ailleurs, les entreprises publiques en difficulté, le ministre a réaffirmé la volonté de l'Etat de les privatiser partiellement. Il explique qu'« une fois restructurées, dotées d’équipes dirigeantes et de plans de redressement bâtis sur des contrats de performances, certaines de ces entreprises vont solliciter l’épargne publique en Bourse pour les besoins de leur capitalisation et investissements, d’autres solliciteront des financements bancaires car dotées d’importants actifs permettant de garantir les emprunts ».
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