Le taux de refus des demandes algériennes de visa pour la Turquie est « de moins de 1% »

L’ambassadrice de Turquie en Algérie, Mme Mahinur Özdemir Göktaş, a affirmé, ce jeudi 7 janvier, que le taux de refus des demandes algériennes de visa pour son pays était de moins de 1%. Elle a souligné, sur la chaîne de télévision privée Echorouk, que son pays répondait aux demandes de visas en deux jours seulement.

Mahinur Özdemir Gökt assure qu'il est « très rare que nous refusions les visas », indiquant que le nombre d’Algériens qui visitent la Turquie a atteint 300 000 personnes chaque année. L'ambassadrice a également souligné que les visas médicaux étaient gratuits, même pour les proches des malades. Elle a aussi indiqué que beaucoup de vols aériens reliaient les deux pays, précisant qu'« il y a 38 vols de Turkish Airlines et 20 vols d’Air Algérie ».

Par ailleurs, la représentante diplomatique s'est exprimée sur la coopération économique entre l’Algérie et la Turquie. Elle a révélé, à ce propos, que les investissements directs de la Turquie en Algérie s'élevaient à « 3,5 milliards de dollars », plaçant ainsi l’Algérie en tant que « 2ème partenaire de la Turquie en Afrique ». La diplomate turque précise, dans ce sens, qu'« il y a 1 250 entreprises turques en Algérie et qui emploient 25 000 travailleurs algériens ». Ce nombre est appelé à augmenter, selon elle, étant donné l’existence de « beaucoup de demandes d'entreprises turques qui veulent s’installer en Algérie ».

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Échanges commerciaux intenses

Pour les échanges commerciaux, Mme Mahinur Özdemir Göktaş a fait savoir qu’« il y a eu un ralentissement en 2020 », expliquant que « le commerce entre les deux pays est de 4,2 milliards de dollars ». L'ambassadrice a réaffirmé, en revanche, la volonté de son pays d'intensifier les échanges commerciaux. Elle souhaite que les partenariats bilatéraux « atteignent 5 milliards de dollars ». « Un objectif réalisable », selon elle.

Il faut rappeler que ces déclarations diplomatiques contrastent avec certaines décisions turques. Par exemple, au mois de juin dernier, l’ambassade d’Algérie à Ankara avait révélé que les autorités turques avaient sommé les Algériens bloqués sur leur sol de quitter le territoire turc. Et cela malgré la pandémie de coronavirus qui a cloué les avions au sol.

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