Corruption en Algérie : Dix ans de prison requis contre un chef de daïra

Justice

Le procureur de la République près le tribunal de Sidi Ali, à l'est de la ville de Mostaganem, a requis dix ans de prison contre l’ancien chef de daïra de Sidi Lakhdar. Impliqué dans un scandale de corruption, le responsable a été démis de ses fonctions un mois avant son procès, qui s’est tenu jeudi 7 janvier. 

Selon le journal El Khabar, le procureur de la République près le tribunal de Sid Ali a requis une peine de dix ans de prison ferme contre l’ancien chef de daïra de Sidi Lakhdar, mais aussi contre les ex-directeurs de la réglementation et des affaires générales (DRAG) et la responsable de la direction locale du tourisme.

Les accusés sont tous poursuivis dans une affaire d'acquisition illégale de bien publics et de dilapidation du foncier public. Dans le détail, les chefs d’inculpation retenus contre le chef de daïra et ses complices sont : « dilapidation du foncier public, construction illicite, abus de fonction et de pouvoir et falsification de documents officiels ».

Le procureur de la République a également requis une peine de cinq ans de prison contre l'ancien directeur de l'Agence foncière et contre sept employés de la daïra (membres de la commission technique). Il a également demandé entre trois à cinq ans de réclusion contre dix investisseurs privés.

A noter que cette affaire remonte à l'année 2018, lorsque la Conservation des forêts de la wilaya de Mostaganem a déposé une plainte auprès de la Gendarmerie nationale pour « le pillage de parcelles de terrain agricoles et forestières relevant du domaine privé de l'Etat ». Les services de la conservation des forêts avaient fait état de l'abattage de centaines d’arbres pour la construction illégale de villas de luxe au bord de la mer, dans la commune de Abdelmalek Ramadane.

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