Bloquée en France depuis la fermeture des frontières en mars dernier, une artiste peintre d’origine algérienne est devenue SDF et vit dans une grande misère. Sans famille, ni amis, l’Algérienne s'est retrouvée seule en France avec 1 500 euros en poche, rapporte, vendredi 12 février, Le Monde Afrique.
Selon la même source, l'artiste peintre est dénommée Malika et est âgée de 41 ans. Elle s'est retrouvée bloquée en France depuis la fermeture des frontières. N’ayant en poche que la modique somme de 1 500 euros, elle est très vite devenue sans domicile fixe (SDF) dans un pays où elle s'était rendue pour se soigner. « Je suis arrivée à Paris le 9 mars. Le 15, quand j’ai vu que l’épidémie prenait de l’ampleur, je me suis rendue à l’aéroport d’Orly mais il n’y avait plus de vol, se rappelle-t-elle. Je n’ai pas pu rentrer chez moi ».
L’artiste algérienne attend son rapatriement
A partir du mois de mai, en voyant ses revenus diminuer considérablement, l’artiste peintre algérienne s’est inscrite à l’ambassade d’Algérie avec l’espoir d’être rapatriée. La femme affirme néanmoins que depuis son inscription, « personne ne (l'a) appelée ». Bien qu'elle ait pu, les premiers mois, se payer une pièce en collocation à Paris, dans les Hauts-de-Seine, peu à peu, elle a vu sa situation se détériorer. Et à partir du mois de juillet, elle se retrouve à la rue sans aucun revenu.
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« Je devais rester un mois, mais rien ne s’est passé comme prévu », regrette-t-elle. Arrivée en France avec un visa touristique, Malika devait en effet retourner en Algérie au mois d’avril après quelques rendez-vous médicaux. « J’ai une maladie musculaire et je me déplace le plus souvent en fauteuil roulant », confie-t-elle.
Aujourd’hui, cette artiste algérienne est devenue une sans-papiers en France. Elle réussit à survivre grâce à l’aide d’anonymes qui ont lancé une cagnotte pour lui louer une pièce dans un immeuble situé en Seine-Saint-Denis. « Depuis un an, c’est la misère », déplore-t-elle.
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