Le porte-parole du tribunal de première instance de Tunis s’est exprimé, jeudi, sur la rumeur selon laquelle Sami Fehri, directeur de la Chaîne El Hiwar Ettounsi- condamné, mardi, à huit années de prison avec exécution immédiate- aurait fui vers l'Algérie. Il a fait savoir que cette information n'est pas confirmée. De ce fait, tout ce qui circule à ce sujet demeure informel.
Une vive polémique secoue actuellement la Tunisie. Une rumeur persistante fait état de la fuite du directeur de la Chaîne El Hiwar Ettounsi, Sami El Fehri, vers l’Algérie. Ce qui est étrange, c’est que l’homme, condamné, mardi, à huit années de prison avec exécution immédiate, a pu quitter la salle d’audience sans être inquiété, lui qui était également présent à son procès. Pourtant, la loi dispose que les prévenus doivent attendre le prononcé de leur jugement, soit dans la salle d’audience, soit dans la geôle.
Le porte-parole du tribunal de première instance de Tunis a affirmé que les services compétents avaient entamé les procédures de l’exécution du mandat de dépôt de l’accusé. Pour l'heure, rien n'indique que Sami Fehri s’est évadé ou pas. « Aucune nouvelle de son évasion n’a été annoncée par les autorités compétentes. Par conséquent, cette information n’est pas encore confirmée », a-t-il déclaré sur les ondes de la radio tunisienne.
Plusieurs sources locales rapportent que l’animateur et réalisateur tunisien a quitté le pays il y a quelques jours et qu’il s’est dirigé vers l’Algérie. D’autres rappellent que les frontières tuniso-algériennes connaissent un faible mouvement et que tout « fugitif » pourrait être facilement appréhendé.
Pour rappel, le propriétaire de la chaîne Al-Hiwar Ettounsi a été condamné à 8 ans de prison avec exécution immédiate dans le cadre d’une affaire relative aux contrats publicitaires avec la télévision tunisienne.
