Voyageurs algériens bloqués à l’aéroport de Paris : Air Algérie attaquée en justice

Photo : Avion Air Algérie

L’affaire des ressortissants algériens résidant en Grande-Bretagne et bloqués depuis le 26 février en zone internationale de l’aéroport Paris Roissy Charles-de-Gaulle vient de prendre une nouvelle tournure. Les voyageurs en question auraient décidé d’entamer une procédure auprès de la justice française contre Air Algérie pour faire valoir leurs droits. C’est ce qu’a indiqué, ce samedi, le site spécialisé dans les voyages VVA.

Les 27 voyageurs algériens, venus de Grande-Bretagne, ont été empêchés d’embarquer à bord des derniers vols de rapatriement de la compagnie nationale Air Algérie. En réaction, ils ont décidé d’attaquer le transporteur aérien en justice. Pour ce faire, les voyageurs se sont attaché les services d’une avocate française.

Les ressortissants algériens ont répondu à l’Ambassade d’Algérie en France qui affirmait qu’ils avaient été informés de l’annulation de leurs billets d’avion Paris - Alger. Les concernés indiquent : « Nous sommes arrivés le 26 février à Paris. À aucun moment, nous n’avons été informés de l’annulation de nos billets », niant, ainsi, la version donnée par l’ambassade d’Algérie à Paris

Pour rappel, la représentation diplomatique avait indiqué, jeudi, que « suite à la détection en Algérie, le 25 février 2021, de cas du variant anglais de la Covid-19, les personnes concernées au nombre de 27 (dont des enfants) ont été saisies individuellement par l’agence d’Air Algérie à Londres, les informant de l’annulation de leur billet d’avion Paris – Alger ».

Par ailleurs, l’ambassade d’Algérie à Paris s’est engagée à « prendre en charge les billets de retour vers leurs lieux de résidence, payer les frais des tests PCR, rembourser leur billet Londres – Paris, prendre en charge l’excédent de bagages, prendre en charge les frais d’hôtel le temps d’organiser leur retour ». La même source souligne que « malgré les propositions faites leur garantissant le retour vers leurs lieux de résidence (Grande-Bretagne), les concernés ont choisi de rester en zone internationale ».

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